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09 juin, 2015

RANDONNEE AU LAC DE SAINT CASSIEN

Claude H. choisit de nous emmener, en ce dimanche 07 Juin, faire un tour du côté d'un joli plan d'eau  du massif du Tanneron, non loin des vestiges du tristement célèbre barrage de Malpasset, le lac de Saint Cassien. 
Comme d'habitude depuis maintenant plus d'un mois, le soleil est déjà chaudement présent dès le début de la marche. Nous traversons un des multiples bras de cet important réservoir sur une passerelle cimentée avant d'atteindre une école de polo où nous assistons à une démonstration inattendue. Dès le début de la marche un randonneur imprévu s'est joint à nous, un chien border-collie que nous pensions, à prime abord, être un animal vagabond. Mais nous changeons vite d'opinion quand nous remarquons que ce chien très intelligent est en plus remarquablement bien dressé. Il va nous suivre tout au long du parcours, et sa compagnie va s'avérer des plus agréables. Pascale surtout va l'adopter pour la journée. 
    
    Nous attaquons bientôt la montée sur les hauteurs de l'Ubac de Peillon. La pente n'est pas très rude mais les arbres sont rares sur les bords de cette large piste, et la chaleur commence à être pesante. Nous sommes fréquemment obligés de nous arrêter pour souffler lorsque nous rencontrons un espace suffisamment ombragé pour tous nous abriter. Certains commencent d'ailleurs à traîner la patte. Heureusement, la promesse d'un bain à midi nous encourage à continuer. 
Le chemin entame enfin sa descente vers Les Esterets du Lac, un village moderne. La piste en balcon domine un vallon où se trouvait jadis un ancienne exploitation minière, la mine de Garrot. On y extrayait du spath fluor. On en tirait la fluorine, utilisée dans la fabrication de la fibre de verre et du verre opale. Située dans la vallée du Reyran, elle entra en activité à partir de 1925 jusqu'en 1957 où elle fut une première fois abandonnée, la vallée étant été noyée par la mise en eau du barrage de Malpasset, puis rouverte en 1959 après la catastrophe que l'on sait jusqu'en 1975.


     Nous atteignons enfin le lac à 12h30. Nous sommes épuisés par la chaleur presque suffocante. Le bain dans une eau plutôt tiède va s'avérer salvateur. En une seconde nous oublions les vicissitudes de la matinée. La baignade nous a ouvert l'appétit.

     Après le repas, nous replongeons tous dans l'onde fraîche avant de reprendre la marche. Le trajet de l'après-midi doit nous faire plus ou moins suivre la rive sud-ouest du lac. La dénivellation y est moins importante que celle du matin. Le chemin qui contourne les multiples bras du plan d'eau est plutôt long. Le soleil joue à cache-cache avec nous. L'orage qui vient du nord par derrière la montagne de l'Audibergue, menace. Je pense un moment que nous allons prendre une saucée, mais la perturbation s'éloigne vers l'est sans nous toucher. Nous pensions un moment que le couvert des nuages allait atténuer l'ardeur du soleil, mais nous nous trompons. Le temps est devenu lourd et tout aussi pénible que sous les rayons du soleil.


     Enfin nous arrivons aux voitures. Il est temps de dire adieu à notre mascotte de la journée. Toutou aimerait bien repartir avec nous en voiture, mais nous sommes déjà cinq par véhicule et il a certainement un maître qui l'attend avec impatience.

     Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons une dernière fois dans une buvette au bord du lac afin de nous faire assassiner par les tarifs prohibitifs des boissons fraîches qui sont cependant les bienvenues.


                                                    -=oO$Oo=-



 



































16 mai, 2014

BALADE DANS L'ESTEREL

      Voila une belle idée de randonnée à effectuer en cette période printanière où la nature, pas encore écrasée par les implacables rayons du soleil méditerranéen, explose de mille couleurs ! C'est la destination qu'avait choisi notre ami Michel Flouret (celui qui marche en tête sur la première photo) pour sa première sortie en temps qu'organisateur au sein de notre section des Amis de la Nature.
Malgré la distance un peu lointaine par rapport à Toulon, nous fûmes tout de même 18 à avoir répondu présent en ce magnifique dimanche de début mai. 
La première partie du trajet par l'autoroute s'effectua plutôt rapidement. L'affaire se corsa un peu par la suite. Il faut reconnaître que la route qui permet de pénétrer dans le massif de l’Esterel est assez compliquée à trouver, et ponctuée de nombreux rond-points qui compliquent encore l'orientation. Après quelques tours de manège à certaines intersections, Michel parvint enfin à nous faire arriver à destination. 
Sur le parking du col de la Belle Barbe où nous démarrâmes notre marche, nous fûmes surpris pas la fraîcheur de l'air. Mais cela ne devait pas durer et nous n'allions pas tarder à faire tomber les polaires. 
La première partie du parcours nous fit passer le long d'un cours d'eau à moité asséché. Puis après avoir traversé un gué, le chemin commença à doucement monter en direction de la petite route qui mène au pic d'Aurelle et au pic du cap Roux. Le paysage de garrigue autour de nous laisse à penser qu'ici les étés doivent être torrides. Seuls quelques pauvres chênes lièges aux troncs noueux ou des pins faméliques auraient pu nous apporter un peu d'ombre s'ils n'avaient pas été aussi rabougris. Mais la chaleur n'était pas accablante et nous pouvions admirer toutes les fleurs qui parsemaient les buissons bordant notre étroit sentier : la lavande stoecade et ses fleurs violettes en épi répandant leur parfum capiteux, les immortelles et leurs petits pompons jaunes vifs sentant le curry, les cistes à feuilles de sauges et leur fragiles petites fleurs d'un blanc éclatant tranchant avec le vert sombre de leurs feuilles.
En fin de matinée, nous suivîmes la route qui par quelques lacets grimpe au sommet du pic de l'Ours dont on apercevait le relais hertzien qui le domine. Michel nous fit ensuite suivre un sentier qui contourne la montagne. 
Un peu de science... Le mot Esterel vient du préfixe pré-latin "ester" qui veut dire rocher escarpé ou gorge, et du latin "stérilis" à cause de la pauvreté des sols. C'est un massif porphyrique (volcanique), témoins ces magnifiques excroissances déchiquetées que nous pouvions admirer au dessus de nous. C'est la rhyolite qui leur donne cette teinte rougeâtre.  
Michel choisit de nous faire pique niquer à l'extrémité d'un pointe rocheuse dominant tout le massif.
Après le repas nous rejoignîmes la route au niveau du parking d'où démarre l'accès pédestre vers le sommet du pic de l'Ours. Après avoir gravi une pente raide pour rien, nous fîmes demi-tour et après quelques hésitations, trouvâmes le GR51, que nous devions suivre pour retourner à notre point de départ. Nous en avions fini avec les montées.
De plus, le sentier suivant l'ubac de la montagne passait dans une zone assez boisée. Marcher à l'ombre fut un vrai bonheur en ce milieu d'après-midi où la chaleur s'était installée.  
Nous arrivâmes enfin au creux d'un vallon au niveau de l'ancien lac de l’Écureuil aujourd'hui asséché. Malgré tout, le paysage y resplendissait de verdure. Nous croisions de plus en plus de promeneurs de tous âges. 
Le retour par le fond du ravin du Mal Infernet nous parut relativement long malgré la beauté sauvage du canyon. Nous commencions à en avoir plein les pattes. Aussi, ce fut avec bonheur que nous retrouvâmes nos véhicules.

Merci encore à Michel Flouret pour cette belle randonnée.