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05 septembre, 2023

38 ème FORUM DES ASSOCIATION DE LA GARDE

    Dimanche dernier 03 septembre s'est déroulé le Forum Annuel des Associations de La Garde. Comme chaque année depuis plus de 30 ans nous y étions présent et y avons tenu un stand. 

Cette année encore nous avons eu beaucoup de prises de contacts. Nous avons démontré une nouvelle fois que malgré un an de plus s'ajoutant aux années précédentes, nous sommes toujours dynamiques et réactifs.

Je voulais remercier tous les adhérents qui se sont investis pour que cette journée soit une réussite. Ils seront tous d'accord avec moi pour affirmer que tenir un stand une journée entière de 08h00 à 18h00 est particulièrement épuisant surtout cette année où cette événement ce déroula sous un soleil de plomb et une chaleur accablante. Heureusement le pot de l'amitié offert par nos amis Dominique et Claude à leur domicile après la clôture du Forum nous a bien rafraichi. J'ajouterai un remerciement particulier à Marie-Christine pour son investissement personnel et indéfectible tout au long de cette journée. Elle n'est pourtant adhérente à notre association que depuis un an, puisqu'elle-même nous a découvert lors du Forum 2022. 

Enfin, merci aussi à toutes les personnes qui ont pris le temps de s'arrêter à notre stand. Nous avons recueilli 35 adresses mails. Espérons que ces personnes franchiront le pas et viendront bientôt nous rejoindre.

28 janvier, 2009

TRENTE CINQ ANS APRES

En ce début d’année, je ne résiste pas à l’envie de vous narrer une belle histoire qui vient de m’arriver. Mais d’abord, faisons un petit bond en arrière de 35 ans. Nous étions en 1974, j’avais alors 20 ans. J’étais marin détecteur embarqué à bord de l’aviso escorteur « Doudart de Lagrée » en campagne météo en Polynésie. Ce fût une époque de ma vie que je peux considérer aujourd’hui comme exceptionnelle. Je sortais de l’adolescence. Le destin me donnait l’occasion de visiter des pays étonnants en compagnie de camarades de mon âge. Certains s’avérèrent plus que des camarades. Ils devinrent de véritables amis. Je ne vous raconterai pas ici toutes les péripéties survenues au cours de mes cinq d’engagement effectués au sein de la « Royale. » Il faudrait écrire un livre et, je l’avoue, beaucoup de souvenirs sont sortis avec le temps de ma mémoire. Hélas, tout a une fin. En octobre 1974, si je me souviens bien, mon affectation outremer s’acheva. Je devais regagner la métropole pour, après avoir pris quelques vacances, rejoindre ma nouvelle affectation à Toulon. Je n’oublierai jamais mon départ à l’aéroport de Faaa. Le « Doudart » devait encore rester quelques mois à Papeete. Je laissais donc beaucoup d’amis derrière moi dans le hall de l’aéroport. Ils étaient tous venus me dire adieu. Parmi eux, il y en avait un qui m’avait particulièrement touché. J’avais ressenti chez lui une réelle peine à l’approche de notre séparation. Malheureusement, je n’ai pas la mémoire des noms, et j’ai par la suite oublié le sien. Quand je dis « oublié », ce n’est pas tout à fait vrai. Sans doute avez-vous remarqué que l’on n’oublie jamais rien. Cela reste quelque part en réserve, caché dans un recoin obscur de notre cerveau. Alors qu’on croit ne pas se rappeler d’un nom, une occasion fortuite le fait ressortir au grand jour. Le cerveau agit de la même manière qu’un ordinateur. Il met de côté les fichiers dont il n’a pas une utilité immédiate. Cette occasion allait se présenter trente cinq ans plus tard. Depuis que je surfe sur la toile (pour faire branché), j’ai, comme beaucoup d’autres, eu la curiosité de faire des recherches sur mes relations passées avec peu de résultat je dois l’avouer. J’avais même fini par mettre une annonce sur un site des anciens de la Marine. Je n’avais eu qu’un seul contact, une personne qui écrivait un livre sur le « Doudart », et qui était à la recherche d’infos. Mais je ne le connaissais pas. Or hier, je me décide à repartir à la pêche aux informations sur les anciens du Doudart sans grand espoir. Je tape sur « Google » : Doudart de Lagrée et j’envoie. Après quelques tâtonnements stériles, j’affine mes recherches. Je tombe sur un nom : René Poivre. Mais je connais ce gars là m’exclame-je. Je suis sur le site « l’internaute – copaindavant ». Il y a une photo miniature, mais quand j’essaie de l’ouvrir, un message m’invite à m’inscrire ce que je fais immédiatement et fébrilement. Lorsque enfin j’accède aux informations de ce fameux René Poivre, mon cœur bat à tout rompre. Je sais d’instinct que c’est lui. Mon passé m’a ressurgi au visage. La photo d’accueil est lointaine et le personnage a dû changer avec le temps, tout comme moi. Mais je découvre un album photos classé par dates. Je clique sur un portrait en noir et blanc correspondant à la période où j’avais pu le connaître. L’image s’ouvre en grand, c’est lui. Mon passé me saute au visage, une bouffée de nostalgie m’envahit. C’est bien lui, René, mon copain du Doudart, celui qui avait eu de la peine quand je suis parti. Comment avais-je pu oublier son nom. S’il y avait une personne que je souhaitais revoir, c’était bien lui. Ses révélations faites, je m’empresse de lui envoyer un petit message. Puis je fonce compulser mes albums photos poussiéreux. Il est là mon pote René avec d’autres dont certains noms me reviennent aussitôt, comme si on avait ouvert une vanne dans ma tête. Il y a Didier Pérardel, et puis un autre dont le nom est Bachelard, mais dont je ne me rappelle plus le prénom. Le soir venu, j’ai l’agréable surprise de recevoir une réponse de la fille de René. Son père est en panne d’ordinateur. Elle m’apprend que lui non plus n’a pas oublié et qu’il est très ému que je le contacte après tant d’années. J’espère que tout ceci n’est qu’un début, et que nous aurons de nombreuses occasions d’entrer en contact et pourquoi pas nous revoir, c’est mon vœu le plus cher. Nous pourrons nous complaire à nous raconter nos vieux souvenirs de bourlingueurs. Voilà, mon histoire est finie. Elle est toute simple, voire anodine. Mais pour moi elle est symbole d’espoir. Alors que l’on pense le passé enfoui à jamais, un événement anodin peut le faire rejaillir. Je vous souhaite en ce début d’année 2009, de pouvoir à votre tour vivre cette merveilleuse expérience du passé retrouvé.

01 décembre, 2008

REBOISEMENT A LA SAINTE VICTOIRE

Ce dimanche notre association avait décidé au niveau régional, de participer à une journée de reboisement dans la massif de la Sainte Victoire. Les membre du bureau de notre section avaient souhaité que ses membres y participent aussi. Afin d'avoir un maximum de monde à cette manifestation, aucune randonnée n'avait été mise au programme ce jour. Malheureusement, les
conditions météorologiques du samedi ayant été déplorables et les prévisions pour la journée de dimanche guère plus optimistes, il n'y eut que quelques courageux à répondre "présent" à cette événement écologique. Jacqueline et moi étions partis directement de la maison. Le rendez-vous avait lieu au centre des handicapés de la Légion Etrangère à Puyloubier.


Sur le parking, nous nous aperçûmes que nous n'étions que six de la "Plaine du Coudon", le président Alian Biacabe, la secrétaire Pascale André, Marie-Pierre Auriol, Jean-Claude Decamps, Jacqueline et moi. Nous fûmes tout de suite orientés vers le site de replantage où nous attendait un membre de l'ARPCV (Association pour le Reboisement et la Protection du Cengle et de la Sainte Victoire", pour nous faire une démonstration de la manière de replanter un arbre. Les

zones de plantages sont délimitées par un piquet planté dans le sol à proximité duquel est posé un plant d'arbre. Les arbres à replanter sont d'essences diverses. Le travail consiste à faire un trou relativement profond à l'emplacement du piquet à l'aide d'une pioche, puis de retirer la gangue plastique qui protège les racines de l'arbre à planter et ensuite placer le plant dans le trou en prenant soin de bien recouvrir de terre le terreau qui entoure les racines afin que la plante

ne déssèche pas. Puis le plant doit être protégé par un cylindre en plastique muni d'un collier de serrage que devra être fixé au piquet replanté profondément à côté du-dit cylindre. Il faut ensuite rajouter un peu de terre et l'opération est terminée, elle prend environ cinq minutes.
Nous étions à peu près une centaine de volontaires sur le site. Nous nous mîmes au boulot, et vers midi et demi nous avions accompli notre mission du jour, replanter 1600 arbres.
Le pourcentage de réussite s'élève tout de même à 80%, ce qui n'est pas mal.
Un peu courbaturés, nous retrouvâmes auprès d'un apéritif offert par les organisateurs.



Nous nous installâmes ensuite autour de la plus longue table que j'aie jamais vue, pour un pic nic des plus conviviaux. La journée se termina par la visite du musée de la Légion et sa boutique. Après avoir vu un bon café au bar du centre, nous regagnâmes nos foyer, fiers de notre contribution au repeuplement de la forêt méditerranéenne.

Finalement, nous avions eu beau temps alors qu'il pleuvait sur la côte, et le cadre au pied de la Sainte Victoire était magnifique.

Je vous convie à aller visiter le site internet de l'ARPCV. http://arpcv.free.fr/
Vous y verrez une photo prise dimanche. On y devine Alain sur la gauche. C'est celui de dos à la tonsure qui brille au soleil. On voit aussi Marie-Pierre en blanc et bleu derrière le type à la casquette rouge, ainsi que votre serviteur en gris penché au centre, avec mon épouse Jacqueline en gris elle aussi juste derrière moi.