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09 avril, 2024

EXCURSION INTERSECTIONS A LOURMARIN ET L'ABBAYE DE SILVACANE

Après cette belle excursion à Lourmarin où nous nous sommes retrouvés 55 adhérents des 3 associations locales de Toulon Port-La-Montagne, La Seyne les Deux-Frères et la Plaine du Coudon, voici quelques photos prises tout au long de cette journée.

                                     L'église Saint-Etienne de Cadenet.
                   La petite troupe des randonneurs dans les rues de Cadenet.
                  Voici une pittoresque maison à la jonction des rues Raspail et Marceau.
En route vers Lourmarin par le chemin de la Tuillière, du nom de la grande maison que l'on aperçoit au fond. Il s'agit d'une ancienne tuilerie reconvertie aujourd'hui en maison d'hôtes.
 Un peu avant Lourmarin, le chemin nous fait longer une magnifique proprieté, "la Maison Collongue". Il s'agit d'une très belle maison d'hôte, ancien mas du XVIIe reconverti en bastide au XIXe. Retrouvez des infos sur ce lien internet : la maison Collongue

                                Ici on trouve de petits escargots partout.

Nous avons trouvé une bel endroit dans une grande prairie juste au pied du Château de Lourmarin afin d'y effectuer notre pause de midi.
Voici une jolie vue du village de Lourmarin au pied de la montagne du Luberon que l'on voit en arrière-plan.
La visite du cimetière nous fait découvrir les tombes de personnes célèbres.
Nous avons quitté Lourmarin pour effectuer la visite de l'abbaye cistercienne de Silvacane à La Roque d'Anthéron.
Notre sympathique guide nous réunit afin de commencer la visite.
Visite qui commence par le cloître.
Cette abbaye a été fondée en 1144 par des moines bénédictins réformés sur un lieu appelé "Silva Cana", forêt de roseau.
La salle capitulaire sert de cadre à des expositions artistiques pas toujours en harmonie avec la vocation religieuse du lieu.
La salle dite "chauffoir" située côté nord était, comme son nom l'indique, la seule chauffée de l'abbaye. S'y retrouvaient en hiver les malades, les moines copistes et autres enlumineurs qui ailleurs risquaient de voir geler les encres dans leurs flacons.
Le dortoir des moines situé à l'étage était un des endroits les mieux éclairés de l'abbaye.
Une porte permet d'accéder directement du dortoir à l'église, lieu central de l'abbaye.
Dans l'imposante nef, le guide donne de la voix pour nous montrer l'acoustique exceptionnelle de l'église.
Derrière l'église se trouvait jadis le jardin potager des moines.
Un canal devant l'entrée de l'église abrite un banc de carpes koï aux couleurs bigarrées.
Il s'agit d'un bassin vivier dans lequel on découvre un alignement de lettres semblant flotter sur l'eau. Il s'agit d'une œuvre de l'artiste Jean-Bernard Métais créée en 2018 à l'occasion de l'exposition "VIVRE". Si l'on suit le bassin de son extrémité jusqu'à l'église, on s'aperçoit que ces lettres forment une phrase " SANS QUE LE CIEL NE BOUGE LES ÉTOILES TITUBENT".
Ce qui nous fait penser que si le ciel ne bouge pas, nous allons nous-même devoir le faire il faut songer à réintégrer le car pour rentrer dans nos foyers.


UN GRAND MERCI A CHRISTIANE ET TOUTE L'EQUIPE DES AMIS DE LA NATURE DE PORT-LA-MONTAGNE POUR L'ORGANISATION DE CETTE BELLE SORTIE.

01 juillet, 2009

LE TRAIN DES MERVEILLES

Une fois n’est pas coutume, quelques adhérents de la section dont je fais partie ont décidé d’effectuer une excursion organisée par notre ami Raymond Féral des Amis de la Nature de la Seyne/Mer. En général, je ne suis pas trop amateur des sorties que j’appelle « 3ème âge », bien r ça n’engage que moi. Mais là je dois avouer, c’était très sympathique.

Nous devions nous rendre en bus jusqu’à la gare de Nice où nous embarquerions dans le train jusqu’à Tende.

Nous avions rendez-vous à 06h10 (du matin, ouille ouille ouille !) à la sortie Est de Toulon, soit lever à 04h30, ça fait mal !

Pourtant nous fûmes tous à l’heure selon la formule consacrée, dès potron-minet.

Tiens au fait, savez-vous d’où vient cette expression ? Je vais vous l’expliquer, ainsi vous ne pourrez pas dire que mes rubriques ne sont pas instructives. Donc « potron-minet » est une locution datant de 1640. A l’origine, on disait « potron-jacquet » de l’ancien français « poitron » issu du latin « posterio » qui veut dire « cul » ou « arrière-train » quand on est bien élevé, ce qui ne pas mon cas, et de « jacquet » qui est l’ancien patronyme de l’écureuil. Ce qui veut dire dès que l’on peut voir le cul de l’écureuil, sachant que la bestiole se lève tôt. Plus tard, jacquet fut remplacé par minet « chat » mais ça vous le savez.

Le car était à peu près à l’heure. Nous avions un autre arrêt à Solliès-Pont pour embarquer d’autres passagers. La journée fut rythmée par un timing très serré. A 10h30, nous arrivions à la gare centrale de Nice non sans avoir un peu tourné dans la ville sachant que la Promenade des Anglais étaient fermée pour cause de course cycliste. Nous avions trente minutes pour prendre un café et nous soulager. Le temps de trouver le buffet de la gare, nous avions déjà perdu plus de dix minutes sur les quinze. Le café fut vite expédié. Je m’attendais à faire le voyage vers Tende dans un tain datant de l’an pèbre, mais ce ne fut pas le cas, l’autorail était flambant neuf avec de larges espaces et de grandes baies vitrées. Au fait savez-vous d’où vient l’expression « l’an pèbre » ? Bon ça va je vous em….rde à étaler ma science. Tant pis pour vous, je ne vous le direz pas, vous vous coucherez idiots.

La pittoresque voie de chemin de fer qui va de Nice à Tende est caractérisée par l’impressionnante succession de tunnels dont le plus grand fait plus de 6 kilomètres, ce qui parait long vu que la micheline n’est pas véloce. Le parcours fut agrémenté d’explications données par la voie mélodieuse d’une guide alternant les explications en français et en anglais. Dommage que son micro fonctionnait mal. Le discours fut haché.

A la sortie de Nice, le train suit le cours de la rivière le Paillon dans une vallée assez encaissée. Les collines autour restent couvertes d’une végétation de type provençal relativement sèche. Les arbres sont essentiellement des pins. Pratiquement toutes les communes rencontrées sont juchées sur des hauteurs. Nous passons par de charmants villages nommés : Drap, Cantaron, Peillon, ou encore l’Escarène. Ensuite, la voie change de vallée en traversant le tunnel de Braus, celui qui fait 6 Km. Le train débouche sur Sospel. Ensuite par de nouveaux tunnels, il suit la vallée de la Roya. Le paysage change alors du tout au tout. Les montagnes se font plus abruptes et verdoyantes. Au loin, nous apercevons les premiers sommets encore enneigés. A Breil, un écomusée expose d’anciennes motrices de chemin de fer dont le fameux autorail présent lors de la catastrophe du barrage de Malpasset en 1959. Le personnel de la SNCF permit de sauvez de nombreuses vies grâce à la présence d’esprit qu’il eut en regroupant les voyageurs dans le wagon de tête. Les autres furent emportés par la boue.

Après Breil, nous passons à Saorge et Fontan. Un moment nous pouvons voir sur notre gauche de l’autre côté de la Roya, une autre voie ferrée beaucoup plus haute. En fait, c’est la même que la notre. Un tunnel montant fait une boucle complète, et nous nous retrouvons en haut. C’est assez déroutant.

A 11h00, nous arrivions à Tende. Nous avions une petite heure pour visiter le musée des Merveilles consacré bien évidemment aux gravures rupestres.

Le repas au restaurant était compris dans le prix du voyage. Nous avalâmes le dessert car nous voulions avoir le temps de visiter la ville sachant que le départ était prévu pour 15h30 dernier carat. Si vous passez par là, je vous conseille de prendre le temps de vous y arrêter. La vieille ville est bâtie sur le flanc d’un raide coteau. Il faut avoir de bonnes jambes pour en arpenter les rues. Ce n’est qu’escaliers abrupts, ruelles étroites et passages couverts. Du village du bas, on peut admirer les cultures en terrasses.

Hélas il fallait déjà retourner à la gare où nous attendait Wilfrid notre chauffeur, le retour s’effectuant en car. L’itinéraire retour fut différent que celui suivi à l’aller, puisque nous fîmes une incursion en Italie jusqu’à Vintimille. Nous étions rentré vers 19h00 sans incident à part que Wilfrid nous avait oublié et que nous avons failli descendre à La Seyne.