12 novembre, 2016

LE MONT CAUME DEPUIS LE REVEST

Le Mont Caume avec ses 801 mètres d'altitude est le sommet le plus haut de l'aire toulonnaise devant le Grand Cap : 782 m, le Coudon : 700 m, le Bau de 4 Auros : 576 m et le mont Faron : 565 m.

C'est donc le sommet le plus haut que nous avons choisi de grimper au départ du petit village perché du Revest. La montée débute dès le départ et ne fait que s'amplifier au fur et à mesure de notre progression. Nous allons devoir effectuer un dénivelé de plus de 600 m. Un violent mistral souffle sur la région depuis plusieurs jours. Heureusement pour nous le flanc sud du massif est relativement protégé. 


Un nouvelle venue souffre beaucoup sur le chemin pierreux. Je juge plus prudent pour elle de lui conseiller de redescendre pendant que nous ne sommes encore pas trop éloignés du Revest.
Pierre, l'adhérent qui l'a amenée en voiture décide de la raccompagner. Plus tard, une route carrossable permettant d'accéder en voiture au sommet du mont Caume, ils auront la possibilité de venir nous rejoindre pour manger avec nous à midi. C'est une sage décision car la dernière partie de la montée au milieu d'un pierrier très pentu va s'avérer redoutable.

Vers 11h30 nous atteignons la route au niveau d'une ancienne fortification militaire datant de la fin du XIXe siècle sur le côté ouest de la montagne. Nous avons donc le temps avant midi d'aller la visiter.
Elle offre un panorama exceptionnel sur la région jusqu'aux Alpes au nord. Nous n'allons pas trop nous attarder au sommet car ici aucun obstacle ne vient gêner la puissance du vent, qui à cette hauteur et à cette époque de l'année, n'est pas ce que l'on pourrait dire très chaud. Mais le mistral a aussi son avantage, il a dégagé l'atmosphère et la vision que nous avons du paysage autour de nous est exceptionnellement nette. Paraît-il, d'après notre ami André présent avec nous aujourd'hui, que depuis notre nid d'aigle il est possible, lorsque les conditions le permettent,  de voir la Corse. Ce qui malheureusement n'est pas le cas aujourd'hui.

Nous quittons notre point de vue pour redescendre jusqu'à la route qui va nous permettre de longer la crête sommitale jusqu'aux fortifications Est, lieu abrité du vent que nous avons choisi pour effectuer notre pause repas. Nous y sommes rejoints par Pierre et Florence qui, grâce aux indications téléphoniques de Pascale, nous ont retrouvés.



Après notre collation, par un petit sentier assez abrupte et pierreux par endroits, nous redescendons jusqu'au col de Garde, quelques 400 m plus bas, sur la route qui mène de Toulon au Broussan. Ce chemin nous permet de découvrir un beau lapiaz, sorte de plate-forme calcaire percée de failles verticales, formation que l'on rencontre souvent dans les zones karstiques. Nous visitons même une diaclase, grande cassure dans la roche ressemblant à l'entrée d'une grotte. 
Au col de Garde nous rejoignons GR 51 qui va nous ramener jusqu'au Revest par le hameau des Pomets. Nous atteignons le village vers 16h00. 
Finalement le mistral ne nous a guère gênés, et nous avons bien fait de maintenir cette sortie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser un peu, ce qui est bon pour la santé, et de voir des paysages magnifiques, ce qui est bon pour le moral. 





































23 octobre, 2016

LE VALLON DES ORRIS A LA ROQUEBRUSSANNE

       C'est une randonnée des plus insolites que nous propose Sylvie notre guide du jour. Mais comme beaucoup de paysages exceptionnel, leur accès n'est pas aisé. C'est au prix d'une rude montée que nous découvrons notre première surprise, une chapelle voûtée en pierres sèches à moitié effondrée surgit de nulle part après une rude montée sur un sentier escarpé aux roches rendues glissantes par les pluies récentes. 
Plus loin, nous longeons de surprenants rochers aux formes étranges évoquant quelques monstres mythologiques. 
La matinée n'est qu'une succession d'abruptes montées au milieu des rochers dolomitiques nous donnant accès à des belvédères offrant de magnifiques panoramas sur la campagne environnante, et de périlleuses descentes vers des vallons touffus et embaumés des parfums de menthe sauvage et de thym.


Après nous être restaurés près d'une bergerie ruinée, l'après-midi est plus tranquille. Nous redescendons doucement en direction de La Roquebrussanne. Le chemin devenu large piste nous fait passer par le hameau des Molières, charmant petit regroupement de maisons de caractères au milieu des vignes et des vergers.
Nous y découvrons la chapelle Saint Louis malheureusement fermée comme presque toutes celles de la région souvent victimes de vols ou de vandalismes. La bêtise de quelques crétins malfaisants nous empêche une fois de plus d'accéder à notre patrimoine varois, un de ces lieux qui traditionnellement devraient être ouverts à tous.
Mais nous ne devons pas nous laisser gagner par la rancœur, il fait beau et le paysage est superbe. 
Sylvie nous fait un peu remonter pour rejoindre la chapelle Notre Dame d'Inspiration, cachée sous de grands arbres centenaires. C'est l'occasion d'admirer encore une fois la plaine que nous dominons depuis le parvis de la chapelle construite près des ruines du château seigneurial du XIIIe, détruit en 1707 par les troupe du duc de Savoie. Ce fut un ermitage jusqu'en 2001 date du décès du dernier ermite. 
A l'ombre des pins et des grands chênes, on peut encore voir un curieux amphithéâtre de pierres sèches. C'est l'oeuvre de Bormes, un ermite ayant vécu au XVIIIe et qui l'a construit en utilisant les pierres de l'ancien château. 

Un étroit sentier nous fait rejoindre une piste qui redescend vers le village. Un grand merci à Sylvie qui nous a fait découvrir cet endroit. Décidément, notre région nous réserve toujours d'agréables surprises même après en avoir arpenté les sentiers de long en large durant de nombreuses années.











































26 septembre, 2016

UN DIMANCHE D'AUTOMNE A PORT CROS

Merci encore à nos meneuses: Pascale, Michèle et Nicole pour l'organisation de cette belle balade sur l'île de Port Cros. Soleil, ciel bleu, tout était réuni pour que cette journée soit réussie. Dommage que la présence de méduses en ait freiné beaucoup pour se jeter à la mer, qui pourtant était à une température idéale, afin de parcourir le sentier sous-marin aménagé par le conservatoire du littoral. Cette initiative est à rééditer...