19 mai, 2008

LES GORGES DU CARAMY PAR LA PLAINE DE ROLAND

Comme la course d'orientation que j'avais prévue ce dimanche n'a pas pu se faire à cause des caprices de la météo, j'ai donc été obligé de concocter une randonnée de dernière minute.
J'ai déplié ma carte Michelin sur la table de la salle à manger après avoir pris soin de balayer du revers de la main toutes les miettes et trognons de pommes qui trainaient dessus (Jacqueline était en Bulgarie pour la semaine.) J'ai fermé les yeux, j'ai fait pouf pouf ! Mon index est tombé sur les environs de Mazaugues. Hop, c'était une affaire qui roulait.
Nous nous retrouvâmes onze sur le parking de GIGA.
Comme pour nous narguer, le soleil était revenu. Le départ de la marche devait se faire dans la descente vers Tourves, après La Roquebrussanne. Malheureusement, ce coin là était couvert de nuages. mais j'étais confiant, ça allait se dégager.
Nous suivîmes le GR99 en sous-bois. C'était très agréable sauf que les buissons étaient détrempés par les pluies de la veille et de la nuit, et nous avions l'impression d'évoluer dans une station de lavage automatique de voitures. Il fallait en outre zigzaguer entre les nombreuses flaques d'eau qui barraient le chemin. Petit à petit les nuages se déchirèrent tout comme le sweet de Pascale (elle se reconnaîtra), pour faire place à un beau et chaud soleil.
Vers la moité du parcours, nous quittâmes le GR pour suivre au sud l'ancien chemin de Toulon.
Le sentier aboutissait à une carrière de Bauxite que nous dûmes contourner par une large boucle. Le GPS me rendit service.
Il était pas loin de midi, et les gouapes commençaient à grogner (elles se reconnaîtront elles aussi.) Mais je restai inflexible, je vous aller jusqu'aux gorges du Caramy.
Nous descendîmes par des rochers rendus glissant par la pluie, jusqu'au bord de la rivière où nous fîmes notre pause de midi. L'endroit était superbe bien qu'un peu bruyant à cause des chutes d'eau. Après manger, vers 14h00, nous n'étions pas pressés, il fallut quand même repartir. La montée en plein cagnard pour rejoindre la forêt fût rude.
Mais j'agrémentai le retour de nombreuses pauses, dont une en surplomb au dessus des gorges.
On ne voyait pas grand chose mais un courant d'air frais rendit la halte agréable.
Après encore deux à trois arrêts, nous retrouvâmes la route et les voiture non sans avoir quand même fait une petite baragne non prévue. Mais si elle n'avait pas eu lieu, ça aurait manqué, et Robert aurait été malheureux, car il n'aurait eu aucune raison de critiquer une randonnée somme toute parfaite.
Il était 17h00 heures. Un petit arrêt à Belgentier pour boire un coup, et nous rentrâmes heureux et bronzés dans nos foyers.

Malheureusement, dans la précipitation du départ, j'ai oublié mon appareil photos à la maison, aussi les photos publiées ici sont celles que j'ai glanées sur la toile.






05 mai, 2008

20e ANNIVERSAIRE DE LA SECTION




Comme disait la comédienne Marie-Pierre Casey dans une ancienne pub de marque de dépoussiérant, « C’EST HEUREUX, MAIS JE FERAIS PAS CA TOUS LES JOURS »
Ce sont des paroles sur lesquelles je méditais dimanche soir sous ma douche.
Le week-end anniversaire est terminé, et je suis rompu. Ca faisait quand même plus d’un mois que les uns et les autres étaient sur le pied de guerre pour préparer les festivités.
Le résultat, il faut le dire sans fausse modestie, fut un succès total et mémorable, peut-être la meilleure manifestation que nous ayons organisée, et pourtant ce n’était pas la première, mais quel boulot. Nous avons réuni en une soirée, le « Boudin d’Or » et le réveillon, sans compter la kermesse du lendemain.
Pour commencer, nous avions prévu 70 convives maximum, compte tenu de la superficie de la salle. Il y en eut 81.
Vendredi commença l’organisation de la salle ainsi que la décoration. Puis vinrent les premières répétitions sur site. Le soir, nous avions déjà une bonne dose de fatigue.
Mais il fallait être sur place tôt le lendemain, nous n’avions pas trop de la journée pour préparer la nourriture, installer la sono et parfaire les répétitions. Bravo à Pascale André pour la banderolle anniversaire.
Vers 10h00 arriva Pierre Leoni. Il allait être le pilier de la soirée. C’est un Pianiste, et je mets un grand P. J’en profite pour faire un aparté en remerciant Pierre pour sa gentillesse et son dévouement. Sans lui, la soirée n’aurait jamais eu la dimension qu’elle obtint. C’est un vrai Professionnel, toujours avec un grand P. Il peut s’adapter à toutes les situations.
Pour résumer, il anima l’apéritif piano-bar, ainsi que le repas, il accompagna les chanteurs et il improvisa sur les diverses attractions. Pierre, chapeau bas !
Je peux vous dire que quand les convives arrivèrent, qu’ils découvrirent une salle métamorphosée avec lumières tamisées, ambiance cabaret, et qu’ils furent accueillis en musique à l’apéritif, ils en prirent plein les yeux. Mais je sentais quand même, qu’il y avait des doutes, voir des craintes sur la suite de la soirée.
Aussi, il fallait mettre le paquet, et on le mit. D’abord, tout commença par un incident qui faillit être catastrophique. Bernard notre mettre queux et son épouse Joëlle se décommandèrent en dernière minute, un accident heureusement sans gravité corporelle, étant survenu dans leur famille. C’est l’ami Robert Monthéard, fort des conseils de ce dernier qui prépara le cocktail apéritif. Bravo Robert, tu nous as sauvé la vie, le punch fut génial. Pour le repas, les filles prirent la balle au bond, et personne n’eut à s’en plaindre.
Mais la suite allait épater la galerie.
J’ouvris les festivités avec la chanson des 20 ans, une composition personnelle sur l’air de « Mon amant de Saint-Jean », la célèbre chanson de Lucienne Delisle. Je pensais que j’allais faire un flop, j’eus droit à des ovations. Ce fut dès ce moment que je compris que la soirée allait être un succès. Puis vint Robert qui interpréta magistralement « Les marchés de Provence » de Bécaud. Gilbert Navarro continua avec des chansons du répertoire d’Yves Montand.

Trois Frères Jacques plus vrais que nature nous interprétèrent une version magistrale et très appréciée de leur fameuse chanson " La Queue du Chat". Au départ, comme les vrais, ils devaient être quatre, mais Bernard étant hélas absent pour les raisons que j'ai données plus haut, ce fûrent donc notre président Alain Biacabe, Francis Reyes et l'incontournable Robert Monthéard qui s'y collèrent.
La soirée se poursuivit avec le show haut en couleur des « Girls du Coudon », l’hilarante prestation du magicien teuton Hans Peter Mariole (Claude Housinet) et son assistante le somptueuse Josette Burlington (mon épouse Jacqueline Sullice). On devrait parler longtemps encore dans les chaumières de l’épisode du kiwi. Plus modestement, je tentai de faire rire l’assemblée avec un numéro de puces savantes qui, ma foi, fut apprécié, j’en suis heureux.
Le moment attendu de la soirée fut l’arrivée du gâteau d’anniversaire d’où jaillit la belle Jocelyne Colin sur un air de french cancan. A ce sujet, je tire un coup de chapeau à Paulo qui a préparé seul cette magnifique et imposante pièce montée factice. Pour terminer la soirée, le champagne coula à flot pour accompagner le gâteau (le vrai cette fois.) Et nous dansâmes un peu, avant de nous quitter vers 02h30 du matin, épuisés mais heureux du succès de notre soirée. Je dormis sur place pour être prêt dès le lendemain matin pour commencer le rangement de la salle et préparer mon stand pour la kermesse du dimanche.
L’apéritif était offert. En fait, ce fut un vrai repas. L’après-midi se passa en jeux divers, jeux de massacre, tir à la corde, sans oublier notre cartomancienne Samantha (Dominique Housinet) qui tira les cartes toute l’après-midi. Elle le fit si bien que certains crurent dur comme fer qu’elle était une véritable voyante.
Vint enfin la corvée de démontage, nettoyage et retour aux domiciles respectifs, les bagnoles bourrées à craquer. Il fallut encore tout nettoyer et ranger avant d’aspirer à un repos bien mérité.
Pour terminer, je voudrais remercier tous les organisateurs qui œuvrèrent, et le mot n’est pas usurpé, pour que ces deux jours soient une vraie fête et qu’on s’en souvienne longtemps. Le pari était osé, il fut tenu.
Remerciements :
A tout seigneur, tout honneur, mon épouse Jacqueline Sullice. C’est de son cerveau qu’a germé l’idée d’une soirée cabaret.
Je remercie tous les membres du comité des festivités pour leur implication et leur investissement.



Les artistes :

Le musicien : Pierre Leoni
Les chanteurs : Robert Monthéard, Gilbert Navarro, Jean-Marie Sullice

Les Frères Jacques : Alain Biacabe, Francis Reyes, Robert Monthéard
Les girls du Coudon : Corinne Damour, Geneviève Leroux, Pascale André, Nicole Rubira, Jacqueline Sullice, Marie-Pierre Auriol, Brigitte Auzende, Ghislaine Roy.
Les magiciens : Claude Housinet et Jacqueline Sullice
Le dresseur de puces : Jean-Marie Sullice
La fève : Jocelyne Colin.

Conception du gâteau : Paul Gérard
Présentation : Dominique Housinet, Jean-Marie Sullice.



Je fais une bise personnelle à mon amie Brigitte Zinck qui a assuré au pied levé et magistralement la régie de mon numéro de puces savantes, et qui a pensé à m’amener des croissants dimanche matin.