23 octobre, 2023

LA ROCHE REDONNE AU DEPART DE SAINTE-ANNE DU CASTELLET

         C'est par un dimanche ensoleillé et encore chaud en cette mi-octobre que Michèle et Pascale nous emmènent randonner dans le maquis sur la pente sud du plateau du Castellet rendu célèbre par la présence du circuit Paul Ricard. Nous démarrons de la chapelle Sainte-Anne du Castellet et grimpons dans les taillis. Malgré la désolation relative de l'endroit, on remarque bien vite qu'il y régna jadis une intense activité, témoins les nombreux vestiges que l'on trouve tout au long de la première partie du tracé. Nous trouvons d'abord les restes d'un ancien four à cade.

           

Plus loin, dans une anfractuosité rocheuse, subsistent les traces de ce qui semblait être une fontaine. L'endroit était vénéré. On y trouve encore de petites sculptures religieuses.


Après une rude montée sous un soleil et une chaleur de plus en plus présents, et quelques hésitations sur l'itinéraire à suivre, nous arrivons enfin vers les restes d'un énorme four à chaux.

La suite de la randonnée nous mène par un vallon broussailleux au pied d'un piton rocheux. Par un minuscule sentier à moitié caché par la végétation, nous escaladons le pente jusqu'à la base la falaise.

Nous devons encore la contourner , le but étant d'atteindre le sommet du piton par le côté le moins abrupt afin d'y faire notre pause de midi. La montée sur une immense dalle rocheuse demeure tout de même très raide. 


Nous sommes bien essoufflés lorsqu'enfin nous débouchons sur une sorte de plateforme offrant une magnifique vue sur le chemin que nous avons parcouru ce matin. 

Nous pouvons enfin nous arrêter à l'ombre d'un petit arbre opportunément placé là. Un petit chien de chasse nous suit depuis le départ la randonnée. Nous avons bien essayé de contacter son propriétaire en composant le numéro inscrit sur son collier. Hélas les chiffres sont presque effacés et le numéro que nous avons fait n'est pas le bon. Il ne nous reste plus qu'à nourrir et abreuver la brave bête qui ne se fait pas prier pour entamer sérieusement nos vivres. Nous finirons le soir par réussir à contacter le propriétaire que ne se fait pas plus de souci que ça et nous dira de ne pas nous inquiéter, le chien retrouvera tout seul le chemin de sa maison.


Après le repas, nous effectuons une courte descente pour remonter de plus belle afin de rejoindre le plateau au niveau de la petite route qui va du Plan du Castelet au Grand Caunet,
sans toutefois la franchir.

La descente au sud nous fait passer à proximité d'une maison ruinée près de laquelle on découvre un  puits profond dont on peut encore voir l'eau au fond. Cet endroit se nomme le Camps de Penon.

 A partir de là le sentier s'élargit mais demeure pentu. La roche calcaire sous nos pieds présente par endroits de curieuses protubérances allongées qui sembleraient être des fossiles de végétaux ou de coraux selon Michèle. Mais cela me parait peu probable. C'est très curieux.


Au pied de la pente, après un petit détour pour aller admirer un antique pont, nous arrivons enfin sous les pins où sont garées nos voitures. Le chien est toujours avec nous. La jolie chapelle peinte en rose est ouverte. Hélas, nous ne pourrons pas la visiter car à l'intérieur un concert musical payant est sur le point de commencer. 

Au moment de partir, j'ai encore le temps d'apercevoir dans mon rétroviseur le petit chien courir après ma voiture. Le fait de le voir ainsi essayer de me suivre me déchire le cœur. J'ai presque envie de m'arrêter pour l'embarquer. Mais il faut rester raisonnable, le toutou a un propriétaire, et je ne sais pas si à la maison Floupy serait d'accord de voir débarquer un représentant de la race canine. Floupy.... C'est mon chat.