Depuis le Fort Saint Antoine, point de départ de la randonnée, la vue porte sur Toulon Ouest, La Seyne sur Mer et au fond Notre Dame du Mai. Un petit détour nous amène vers la Tour de l'Ubac au Nord Ouest du Faron, ancienne batterie datant de 1844.
L'ascension commence sous un franc soleil. En tête, notre meneur Philippe. Un point de vue peu avant la gare terminale du téléphérique nous offre un superbe panorama sur l'Est du Faron.
Au fond le Mont Caume point culminant de l'aire toulonnaise avec ses 801 m. Nous effectuons ensuite une petite pause à la gare du téléphérique.
A l'intérieur du bâtiment, Philippe nous montre notre itinéraire sur une carte murale. Non loin de là, au pied de la Tour Beaumont abritant le musée mémorial du débarquement en Provence, est exposé le char "Provence" qui fut le premier à entrer dans Toulon libéré.
Le Point Sublime mérite bien son nom. Sous la Croix de Provence s'étend Toulon et sa rade nommée la plus belle d'Europe. C'est sans doute vrai.
C'est une journée magnifique. Certaines même n'hésitent pas à randonner en tee shirt.
Nous avons choisi les bords de la falaise nord du Faron pour effectuer notre pause de midi.
De notre nid d'aigle, nous apercevons au loin le village perché du Revest avec à son pied, le barrage éponyme. Le lac est bien plein. Au nord-est, les barres rocheuses de la Vieille Valette avec à l'horizon les premiers sommets enneigés des Alpes du Sud.
A l'est, c'est le mont Coudon avec ses 702 m d'altitude. Mais il faut déjà songer à plier bagage, la randonnée n'est pas terminée.
Une centaine de mètres suffit pour atteindre le sommet officiel du Faron matérialisé par une dalle de béton. Nous célébrons ce moment par la traditionnelle photo de groupe (nous sommes 25) à 584 m. Nous n'irons pas plus haut aujourd'hui. Nous regagnons ensuite le bord sud de la montagne au niveau du fort de la Croix Faron.
Il est temps d'attaquer la descente. Nous apprécions une nouvelle fois la vue le temps d'une petite pause.
Au passage, nous faisons le tour du Fort Faron, superbe construction militaire en parfait état datant de 1845.
La plaine de La Garde s'étant à nos pieds avec au fond, les Îles d'Or.
Nous reprenons notre route en direction de l'ouest par le chemin Emile Vincent. Nous passons devant la maison forestière du même nom. Emile Vincent était un ingénieur des Eaux et Forêts, ancien ONF. Vers 1850, il participa à la reforestation du Faron.
Sous la falaise très prisée des varappeurs, nous découvrons un anachronique cèdre. Quelques-uns d'entre nous, les moins fatigués je pense, n'hésitent pas à faire un léger détour pour aller l'admirer de plus près.
Nous rejoignons bientôt nos voitures au terme de cette belle randonnée très dépaysante et souvent sauvage malgré la proximité immédiate de la ville. Merci à Marie-Pierre et Philippe pour leur belle balade.
