Avec un peu de retard puisque cette randonnée a eu lieu le 19 octobre, voici quelques photos prises à Notre Dame de La Liesse à Aups. Je vous conseille cette belle balade dans l'arrière pays varois, idéale en inter saisons. Le trajet dans son intégralité est assez long puisqu'il fait environ 20 kms, mais vous ne le regretterez pas.
Le départ s'effectue du parking en face du collège. Vous passerez près d'une falaise percée d'une grande grotte. Une chapelle malheureusement aujourd'hui à l'abandon, a été édifiée jadis dans une des grottes de l'endroit, la chapelle Sainte Magdeleine. Puis après une pente assez raide à couvert, vous rejoindrez l'ancien chemin d'Aups qu'il faut suivre vers l'Est. Le sentier en balcon offre une très belle vue sur la plaine varoise au sud. Après une belle grimpée sur le chemin du Bresc, vous arriverez par un petit col à une dépression entourée de montagnes, idéale pour effectuer une petite pause à proximité d'un vieille caravane oubliée là. Vous suivrez ensuite le vallon vers l'Est pour rejoindre la crête par un petit sentier balisé qui s'oriente progressivement au nord et aboutit non loin d'une autre chapelle, Saint Priest. Vous y serez autour de midi. Vous pouvez y manger, la chapelle offre un abri en cas de pluie. Le sentier magnifique suit ensuite la crête vers l'ouest au milieu d'une forêt de pins à crochets. Il serpente au milieu de petites formations rocheuses rappelant pour ceux qui connaissent certains sentiers de la forêt de Fontainebleau. Vous arriverez enfin après avoir rattrapé le chemin qui monte depuis Vérignon au nord, à la chapelle qui a donné le nom au massif, Notre dame de la Liesse, située sur un promontoire rocheux offrant une belle vue sur le vallon de la Colle au Sud. Au nord vous aurez un aperçu du plateau de Canjuers prolongé par le massif du Grand Margès. Il faut maintenant revenir un peu sur ses pas pour entamer la descente. Le sentier balisé de jaune se poursuit sur la crête. Un moment, vous verrez un petit chemin sur votre gauche marqué d'une croix jaune. N'en tenez pas compte, prenez-le, ne faites pas comme nous, vous vous raccourcirez le parcours d'au moins une demi-heure, et éviterez ainsi de redescendre inutilement, pour tout remonter en sens inverse sur une piste caillouteuse pénible. (voit photo) Le sentier s'élargit et descend abruptement. Attention de ne pas glisser sur les pierres qui roulent, car elles n'amassent pas mousse. Une fois dans le vallon, vous rejoindrez facilement Aups par un large chemin forestier. (voir plan de la randonnée)
J'ai créé ce blog pour parler des sujets qui m'interpellent et pour publier des photos des randonnées que je fais avec Les Amis de la Nature de la section "LA PLAINE DU COUDON"
29 octobre, 2008
13 octobre, 2008
06 octobre, 2008
GASTRONOMIE ET PATRIMOINE EN CHAMPSAUR
Je me rends compte qu’il y a un peu plus de sept mois à peine, nous ne connaissions pas encore Fabien, le responsable du gîte l’Aventure à Pisançon en Champsaur. Et pourtant, en si peu de temps, c’est devenu un véritable ami. Ce qu’il a organisé pour nous ce dernier week-end est tout simplement remarquable.
Nous arrivons Vendredi en début de soirée et nous nous dispersons dans le gîte. Nous pouvons nous étaler, l’infrastructure est prévue pour plus de trente personnes, nous serons à peine treize. Avant l’apéritif, nous avons le temps d’aller faire un petit tour dans les environs. Nous remarquons immédiatement que le climat n’est pas le même qu’à Toulon. La température a singulièrement chutée, et un vent violent balaie la région. Heureusement nous pouvons nous réchauffer devant un petit apéro entre amis. C’est parti pour un week-end sur les chapeaux de roues. Nous allons avoir un timing réglé au cordeau. Je ne cache pas que je suis un peu inquiet car c’est la première fois que nous organisons un tel événement. Partis à huit, nous sommes rejoints par deux autres personnes, Jean-Claude et Pascale, le trois derniers convives devant arriver seulement demain vers Midi.
Pour démarrer un week-end très orienté bouffe, il faut l’avouer, Fabien nous a préparé un velouté de courges agrémenté d’une crème à la ciboulette et fromage de chèvre, un délice pour les papilles. Vient ensuite les aiguillettes de poulet à la sauce à la crème.
Nous allons nous coucher tôt ce premier soir.
Samedi matin, petit déjeuner à 07h00. J’emmène mes troupes au fond de la vallée de Molines en Champsaur. J’ai improvisé une balade sur le chemin qui mène au col de Font-Froide. Nous avons la surprise de nous apercevoir qu’il a neigé sur les hauteurs durant la nuit. Heureusement, ce matin, le ciel est dégagé, mais le vent glacé n’a pas faibli. Nous devons rentrer pour midi car le déjeuner est prévu au gîte. Malgré un beau ciel bleu, nous n’allons pas voir le soleil de la matinée. Le vallon que nous empruntons est orienté au Nord, et l’imposant massif du pic de l’Arche à l’Est nous en cache les rayons. Heureusement nous sommes provisoirement abrités du vent. Je dis provisoirement, car dans les hauteurs, nous allons passer un couloir glacial. Le début de la randonnée s’effectue sous le couvert d’imposants mélèzes tout blancs de givre. Nous avons le temps à un détour de chemin, d’apercevoir deux chevreuils détaler devant nous. Nous passons à proximité d’un petit refuge, la cabane de Peyron Roux. Plus loin, nous sortons du bois pour traverser un énorme éboulis, les « Plaines Rouges ». Des buissons aux petites feuilles toutes rouges attirent mon regard, un champ de myrtilles, avec des myrtilles. Nous ne pouvons pas nous empêcher d’en manger. Le seul problème, c’est qu’elles sont gelées. Nous avons l’impression de manger un sorbet à la myrtille. C’est bon quand même. Dominique, dans sa précipitation, se trompe de fruit et goutte à des baies de genièvre. Ce n’est pas mauvais dans la choucroute, mais à manger comme ça, ce n’est pas terrible. A l’est, à l’abri tout en haut d’un éboulis, un chamois à la robe hivernale presque noire, nous observe avec curiosité.
Il est temps de redescendre. Nous arrivons à Molines, il est presque Midi. Le soleil baigne enfin le fond de la vallée, réchauffant nos carcasses.
Un quart d’heure de voiture suffit pour retourner au gîte où nous arrivons en même temps que les trois derniers participants, notre amie Gege, sa fille Alice, que je surnomme depuis toujours « Choupinette », je ne sais pas pourquoi, et son copain Benjamin, sans oublier le chien Voxon.
Fabien a sorti le barbecue et nous prépare des « tardons ». Ce sont des côtelettes d’agneaux nés en alpage. C’est triste pour les pauvres bêtes, mais il faut reconnaître que c’est délicieux. En entrée, Nous gouttons à des mini tourtons baptisés tourtons cocktails que je rebaptise tourtonnets.
Vers quatorze heures, comme prévu dans le programme, nous voici tous repartis en voitures avec notre hôte en direction du bois de Poligny, de l’autre côté de la vallée du Champsaur, sur les flancs du massif du Dévoluy, pour une cueillette de champignons. L’endroit doit être connu, car nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée. Fabien nous emmène jusqu’au bout de la route. Puis par un sentier très pendu, nous allons jusqu’à la limite de la forêt. C’est le coin de Fabien. On y trouve en effet des champignons, mais manifestement, des gens sont passés avant nous. Nous effectuons quand même une cueillette tout à fait honorable de safranés, petits gris et pieds bleus. Le soir, Fabien nous préparera une partie de la cueillette en velouté de champignons, le reste garnira une des magnifiques tourtes prévues pour le dimanche midi.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Vers seize heures, nous redescendons à Saint-Bonnet pour aller nous désaltérer au café des « 3 Tonneaux » familièrement denommé les 3T par les autochtones.
Après le repas du soir, c’est l’heure de passer aux choses sérieuses.
Fabien a sorti treize cuvettes bleues qu’il répartit entre tous les invités. Il nous distribue à chacun un kilo de farine et de la levure. Nous retroussons nos manches et commençons à pétrir la pâte en cœur. Décidément, je ne suis pas un manuel, j’ai honte, le seul pain raté, c’est le mien. Je ne sais pas si je m’y suis mal pris ou s’il n’y avait pas assez d’eau, mais j’ai fait ce qu’on appelle en langage de boulanger, un caillou.
Tant pis, je le mangerai quand même. La pâte doit reposer toute la nuit.
Dimanche matin, après le petit déjeuner, nous allons tous assister à la cérémonie d’allumage du four banal du village. Fabien introduit un gros fagot bien sec dans le four. L’allumage est un peu difficile, car il n’y a pas de cheminée proprement dite dans le four. Le tirage se fait par la porte. La fumée se répartit au niveau du plafond de la pièce et sort par une cheminée placée vers l’entrée ainsi que par deux trous percés dans le mur au dessus de la porte. Fabien nous explique que par temps couvert ou fort vent, le tirage se fait mal, et il n’est pas rare que le boulanger se retrouve enfumé. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui, le temps est clair, et le vent est tombé. Nous avons ensuite quartier libre jusqu’à 10h30. J’en profite pour aller me balader sur la route qui descend vers le Drac. A l’heure dite, nous avons rendez-vous avec la sœur de Fabien, responsable des animations du Champsaur. L’écomusée de Pisançon a été exceptionnellement ouvert pour nous, pour une visite guidée sur le thème du bocage montagnard. C’est très intéressant, nous pouvons nous rendre compte de l’influence et de l’importance de la présence humaine sur la nature environnante. La découverte des canaux d’irrigation me donne l’idée d’une prochaine randonnée.
Vers midi, c’est l’heure de l’enfournage du pain. En file indienne, chacun notre tour, nous présentons cérémonieusement notre œuvre boulangère à Fabien qui l’introduit dans le four préalablement vidé de ses cendres et nettoyé à l’aide d’une serpillière noirâtre fixée à une longue perche. Chacun doit connaître l’emplacement de son pain dans le four afin de le retrouver à la sortie. Puis sont apportées les tourtes. Leur cuisson ne durera que vingt minutes, le temps d’aller prendre un petit apéro. Pour le pain, il faudra attendre plus longtemps. Il fait un beau soleil. Fabien a installé des tables dans le pré derrière le gîte. Nous mangerons dehors.
Après avoir été retirer les quatre tourtes géantes et placé une dernière au pruneau dans le four, nous pouvons enfin aller déguster ces fameuses tourtes. C’est délicieux et elles suffisent à elles seule pour tout le repas.
Nous avons retiré du four, les pains cuits à point et les avons laissé refroidir sur un banc de bois placé exprès contre un des murs intérieurs de la construction. Chacun peut maintenant aller chercher le fruit de son labeur qu’il tient amoureusement serré contre son cœur.
Et voilà, le temps d’immortaliser l’événement par quelques photos, et c’est déjà l’heure des adieux. Nous réintégrons tous nos véhicules respectifs non sans avoir chaleureusement remercié notre hôte et ami Fabien, qui visiblement, est crevé. Heureusement qu’il n’a pas à faire cela tous les week-ends.
Je tiens personnellement à te remercier Fabien pour ton investissement dans l’organisation de ce week-end patrimoine qui je pense, restera dans les annales. Un grand merci aussi à son sympathique ami Yann qui est venu lui donner un sacré coup de main. L’investissement de Dominique dans la préparation des tourtes, n’est pas non plus à négliger. Elle a gagné un nouveau titre : la Reine des Tourtes.
Nous arrivons Vendredi en début de soirée et nous nous dispersons dans le gîte. Nous pouvons nous étaler, l’infrastructure est prévue pour plus de trente personnes, nous serons à peine treize. Avant l’apéritif, nous avons le temps d’aller faire un petit tour dans les environs. Nous remarquons immédiatement que le climat n’est pas le même qu’à Toulon. La température a singulièrement chutée, et un vent violent balaie la région. Heureusement nous pouvons nous réchauffer devant un petit apéro entre amis. C’est parti pour un week-end sur les chapeaux de roues. Nous allons avoir un timing réglé au cordeau. Je ne cache pas que je suis un peu inquiet car c’est la première fois que nous organisons un tel événement. Partis à huit, nous sommes rejoints par deux autres personnes, Jean-Claude et Pascale, le trois derniers convives devant arriver seulement demain vers Midi.
Pour démarrer un week-end très orienté bouffe, il faut l’avouer, Fabien nous a préparé un velouté de courges agrémenté d’une crème à la ciboulette et fromage de chèvre, un délice pour les papilles. Vient ensuite les aiguillettes de poulet à la sauce à la crème.
Nous allons nous coucher tôt ce premier soir.
Samedi matin, petit déjeuner à 07h00. J’emmène mes troupes au fond de la vallée de Molines en Champsaur. J’ai improvisé une balade sur le chemin qui mène au col de Font-Froide. Nous avons la surprise de nous apercevoir qu’il a neigé sur les hauteurs durant la nuit. Heureusement, ce matin, le ciel est dégagé, mais le vent glacé n’a pas faibli. Nous devons rentrer pour midi car le déjeuner est prévu au gîte. Malgré un beau ciel bleu, nous n’allons pas voir le soleil de la matinée. Le vallon que nous empruntons est orienté au Nord, et l’imposant massif du pic de l’Arche à l’Est nous en cache les rayons. Heureusement nous sommes provisoirement abrités du vent. Je dis provisoirement, car dans les hauteurs, nous allons passer un couloir glacial. Le début de la randonnée s’effectue sous le couvert d’imposants mélèzes tout blancs de givre. Nous avons le temps à un détour de chemin, d’apercevoir deux chevreuils détaler devant nous. Nous passons à proximité d’un petit refuge, la cabane de Peyron Roux. Plus loin, nous sortons du bois pour traverser un énorme éboulis, les « Plaines Rouges ». Des buissons aux petites feuilles toutes rouges attirent mon regard, un champ de myrtilles, avec des myrtilles. Nous ne pouvons pas nous empêcher d’en manger. Le seul problème, c’est qu’elles sont gelées. Nous avons l’impression de manger un sorbet à la myrtille. C’est bon quand même. Dominique, dans sa précipitation, se trompe de fruit et goutte à des baies de genièvre. Ce n’est pas mauvais dans la choucroute, mais à manger comme ça, ce n’est pas terrible. A l’est, à l’abri tout en haut d’un éboulis, un chamois à la robe hivernale presque noire, nous observe avec curiosité.
Il est temps de redescendre. Nous arrivons à Molines, il est presque Midi. Le soleil baigne enfin le fond de la vallée, réchauffant nos carcasses.
Un quart d’heure de voiture suffit pour retourner au gîte où nous arrivons en même temps que les trois derniers participants, notre amie Gege, sa fille Alice, que je surnomme depuis toujours « Choupinette », je ne sais pas pourquoi, et son copain Benjamin, sans oublier le chien Voxon.
Fabien a sorti le barbecue et nous prépare des « tardons ». Ce sont des côtelettes d’agneaux nés en alpage. C’est triste pour les pauvres bêtes, mais il faut reconnaître que c’est délicieux. En entrée, Nous gouttons à des mini tourtons baptisés tourtons cocktails que je rebaptise tourtonnets.
Vers quatorze heures, comme prévu dans le programme, nous voici tous repartis en voitures avec notre hôte en direction du bois de Poligny, de l’autre côté de la vallée du Champsaur, sur les flancs du massif du Dévoluy, pour une cueillette de champignons. L’endroit doit être connu, car nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée. Fabien nous emmène jusqu’au bout de la route. Puis par un sentier très pendu, nous allons jusqu’à la limite de la forêt. C’est le coin de Fabien. On y trouve en effet des champignons, mais manifestement, des gens sont passés avant nous. Nous effectuons quand même une cueillette tout à fait honorable de safranés, petits gris et pieds bleus. Le soir, Fabien nous préparera une partie de la cueillette en velouté de champignons, le reste garnira une des magnifiques tourtes prévues pour le dimanche midi.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Vers seize heures, nous redescendons à Saint-Bonnet pour aller nous désaltérer au café des « 3 Tonneaux » familièrement denommé les 3T par les autochtones.
Après le repas du soir, c’est l’heure de passer aux choses sérieuses.
Fabien a sorti treize cuvettes bleues qu’il répartit entre tous les invités. Il nous distribue à chacun un kilo de farine et de la levure. Nous retroussons nos manches et commençons à pétrir la pâte en cœur. Décidément, je ne suis pas un manuel, j’ai honte, le seul pain raté, c’est le mien. Je ne sais pas si je m’y suis mal pris ou s’il n’y avait pas assez d’eau, mais j’ai fait ce qu’on appelle en langage de boulanger, un caillou.
Tant pis, je le mangerai quand même. La pâte doit reposer toute la nuit.
Dimanche matin, après le petit déjeuner, nous allons tous assister à la cérémonie d’allumage du four banal du village. Fabien introduit un gros fagot bien sec dans le four. L’allumage est un peu difficile, car il n’y a pas de cheminée proprement dite dans le four. Le tirage se fait par la porte. La fumée se répartit au niveau du plafond de la pièce et sort par une cheminée placée vers l’entrée ainsi que par deux trous percés dans le mur au dessus de la porte. Fabien nous explique que par temps couvert ou fort vent, le tirage se fait mal, et il n’est pas rare que le boulanger se retrouve enfumé. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui, le temps est clair, et le vent est tombé. Nous avons ensuite quartier libre jusqu’à 10h30. J’en profite pour aller me balader sur la route qui descend vers le Drac. A l’heure dite, nous avons rendez-vous avec la sœur de Fabien, responsable des animations du Champsaur. L’écomusée de Pisançon a été exceptionnellement ouvert pour nous, pour une visite guidée sur le thème du bocage montagnard. C’est très intéressant, nous pouvons nous rendre compte de l’influence et de l’importance de la présence humaine sur la nature environnante. La découverte des canaux d’irrigation me donne l’idée d’une prochaine randonnée.
Vers midi, c’est l’heure de l’enfournage du pain. En file indienne, chacun notre tour, nous présentons cérémonieusement notre œuvre boulangère à Fabien qui l’introduit dans le four préalablement vidé de ses cendres et nettoyé à l’aide d’une serpillière noirâtre fixée à une longue perche. Chacun doit connaître l’emplacement de son pain dans le four afin de le retrouver à la sortie. Puis sont apportées les tourtes. Leur cuisson ne durera que vingt minutes, le temps d’aller prendre un petit apéro. Pour le pain, il faudra attendre plus longtemps. Il fait un beau soleil. Fabien a installé des tables dans le pré derrière le gîte. Nous mangerons dehors.
Après avoir été retirer les quatre tourtes géantes et placé une dernière au pruneau dans le four, nous pouvons enfin aller déguster ces fameuses tourtes. C’est délicieux et elles suffisent à elles seule pour tout le repas.
Nous avons retiré du four, les pains cuits à point et les avons laissé refroidir sur un banc de bois placé exprès contre un des murs intérieurs de la construction. Chacun peut maintenant aller chercher le fruit de son labeur qu’il tient amoureusement serré contre son cœur.
Et voilà, le temps d’immortaliser l’événement par quelques photos, et c’est déjà l’heure des adieux. Nous réintégrons tous nos véhicules respectifs non sans avoir chaleureusement remercié notre hôte et ami Fabien, qui visiblement, est crevé. Heureusement qu’il n’a pas à faire cela tous les week-ends.
Je tiens personnellement à te remercier Fabien pour ton investissement dans l’organisation de ce week-end patrimoine qui je pense, restera dans les annales. Un grand merci aussi à son sympathique ami Yann qui est venu lui donner un sacré coup de main. L’investissement de Dominique dans la préparation des tourtes, n’est pas non plus à négliger. Elle a gagné un nouveau titre : la Reine des Tourtes.
Inscription à :
Articles (Atom)