Dimanche 11 janvier, c’était à moi de m’y coller pour mener une randonnée.
J’avais choisi d’amener mes troupes pas trop loin puisque le départ avait lieu sur le port du Brusc. Sur place, nous étions 21. Le temps, tout comme le dimanche précédent, était exceptionnel. Bien sûr, en ce début de matinée, il faisait encore frisquet. Nous prîmes la route qui passe à proximité de l’ancien centre de recherche acoustique de la Marine Nationale. Après un petit détour par le sentier du mont Salvat, une draille descendante assez abrupt nous mena dans un vallon parcouru par un petit torrent, jusqu’au bord de la petite plage de la Fosse d’où une sente escarpée mène à la pointe du Mal Dormi. L’endroit était magnifique sous le ciel lumineux de janvier. Puis par une sente connue de peu de gens, nous grimpâmes la colline afin de retrouver le sentier du littoral.
Plus loin, le sentier des douaniers était fermé à la suite de la tempête de décembre. Ce n’était pas grave, je n’avais pas prévu de passer par là. Je voulais rejoindre le chemin de crête afin, dans un premier temps, de monter sur la colline de Montjoie d’où une vue circulaire permet d’embrasser toute la vallée de Roumagnan.
La pause de midi fut assez originale. Nous nous installâmes sur un ancien blockhaus allemand à trois niveaux exposés plein sud, un solarium ! C’était une vraie merveille.
Après manger, il ne nous restait plus qu’à rejoindre la chapelle Notre Dame du Mai et son superbe point de vue.
Par la route goudronnée envahie par les promeneurs du dimanche, nous redescendîmes jusqu’à l’aire des Masques nommée ainsi parce que jadis des sorcières y faisaient, paraît-il, des sabbats. Sorcière se dit « masque » en provençal, d’où l’expression « être emmasqué », être victime d’une malédiction, et par évolution, ne pas avoir de chance.
Nous, de la chance, nous en avions. La journée avançait et il faisait toujours aussi beau. Un autre sentier peu connu, ne cherchez pas, il ne figure pas sur les cartes IGN au 25000 e, nous mena par le sommet d’une colline jusqu’au parking de la forêt à Six Fours. En empruntant un peu une propriété privée, nous nous retrouvâmes sur la route du cimetière de Courrens. Il ne restait plus qu’à retourner sur le port du Brusc retrouver nos bagnoles.
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