22 septembre, 2009

DE LA MADRAGUE A LA PLAGE D’ESCAMPO-BARRIOU

Pour cette première randonnée dominicale de la rentrée, Jocelyne et Pierre Kurtz avaient décidé de nous mener à Giens. Ils ne s’attendaient certainement pas à ce que nous soyons si nombreux. 34 personnes étaient présentes sur le petit port de la Madrague en ce merveilleux dimanche de septembre. 26 feraient le trajet à pieds, 8 en kayaks. Claude et son épouse Domi sur un biplace, Pierre et Nicole sur un autre biplace loué sur place, Francis et Christine sur un imposant canoë bleu, Pascale et moi, sur des monoplaces.
Ce fut par un calme plat que nous mîmes nos embarcations à l’eau.
Tout de suite les kayaks prirent de l’avance sur les marcheurs ce qui nous permit de lézarder un peu.
Après avoir dépassé la pointe des Salis, nous pénétrâmes dans la profonde grotte d’Escampo-Barriou peuplée d’innombrables chauves-souris. Le reflet du jour sur les eaux sombres de la grotte faisait curieusement paraître la mer phosphorescente lorsque nous agitions l’eau avec nos pagaies. Tout le monde trouva cette expérience exaltante. Dommage, nous n’avions pas de lampes, et la grotte est profonde. Je tentai bien de m’aventurer plus avant, mais malgré l’acclimatation de ma vue à la pénombre, je fus bientôt obligé de faire demi-tour, l’obscurité devenant trop importante.
Après avoir doublé les fortifications de la pointe de Rabat, nous atteignîmes enfin la plage d’Escampo-Barriou, lieu choisi pour la pause de midi. Les marcheurs n’étant pas encore arrivé, nous en profitâmes pour nous offrir un bain. J’avais amené masque et tuba, je ne le regrettai pas. L’eau était d’une transparence rare. Par contre, il y avait quelques méduses et bien entendu, je ne pus éviter une caresse urticante de l’un de ces cnidaires. J’en fus pour quelques démangeaisons.
L’armada des randonneurs arriva bientôt et envahit la plage au point que nous fîmes fuir d’autres groupes tout aussi importants. On aurait dit que tout ce qui compte de randonneurs dans le Var s’étaient donné rendez-vous au même endroit.
Nous eûmes bientôt la surprise de voir débarquer Jo et son fils Rémi sur un long esquif effilé nommé dans le langage des avironneurs un « deux de couple ». Ils arrivaient directement du port de Carqueiranne. Les volontaires purent se tester à l’aviron dans l’après-midi. J’en fus et je dois avouer que cette discipline n’est pas facile. L’effort pour ramer, ça va, j’ai l’habitude, par contre, pour ce qui est de la synchronisation et de la bonne position des avirons dans l’eau, c’est une autre paire de manches. Il faut tout de même reconnaître que ce type d’embarcations est beaucoup plus rapide que les nôtres. Jo et Rémi firent route avec nous pour le retour. Ils durent retenir leur bateau pour ne pas nous semer. Le retour justement fut une expérience différente pour ceux et celles qui n’étaient pas habitués au kayak. Un bon vent d’ouest s’étant levé en début d’après-midi, ce fut par une mer relativement agitée que nous effectuâmes le retour. Certains dormirent bien cette nuit-là. De retour à la Madrague, nous prîmes un pot sur la terrasse du bar du port avant de nous quitter.
Ce fut une belle reprise. Il faut remercier Jocelyne et Pierre Kurtz pour la patience qu’ils ont eu à traîner tout ce beau monde toute la journée.

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