22 septembre, 2010

LE MOURRE D'AGNIS

Dimanche dernier, j'ai remplacé au pied levé, c'est le cas de le dire, l'ami Jacques qui avait primitivement organisé cette sortie, mais qui malheureusement m'a demandé de le remplacer car il a des ennuis de santé. J'en profite pour lui souhaiter un prompt et total rétablissement. Donc nous voici 17 au départ du parking de Signes, ce dernier s'avérant bien rempli étant donné que le village est en fête. C'est en effet la fête du cheval. Nous décampons vite fait devant l'affluence. Le temps est au beau, c'est une chance après ces derniers jours plutôt gris voire pluvieux. Mais le ciel a quand même du mal a se décider. Le grand ciel bleu s'installera vers midi.
En attendant la température est idéale pour marcher et c'est tant mieux car nous allons monter pratiquement toute la matinée. Nous atteignons le Mourre d'Agnis vers midi. Ce sommet est célèbre
pour son pilier de pierre très original. D'où vient ce nom de Mourre d'Agnis ? J'ai fait mes recherches. "Mourre" en provençal veut dire mufle, groin ou museau. Quand à "Agnis", il viendrait du latin "annius" qui veut dire agneau. Le Mourre d'Agnis serait donc le museau de l'agneau. En fait d'agneau, c'est un sanglier que nous allons y découvrir. La pauvre bête a été abattue par des chasseurs qui la traînent au bout d'une sangle. Si vous pouviez voir la taille du trou qu'a fait la balle dans son flanc, vous seriez étonnés, croyez-moi. En tant qu'amis de la nature, ce spectacle ne nous enchante guère. Mais ceci n'engage que moi. Nous voilà donc repartis pour une descente plutôt raide qui va nous mener jusqu'à un coin paradisiaque, les ruines de la Taoule. C'est là que j'ai choisi de nous faire manger. Nous y arrivons à midi et demi. L'après-midi sera plus "cool" que le matin. Nous redescendons en direction du château de Font Mauresque avec sa tour au toit pointu qui émerge d'un océan de verdure. Plus loin, nous rejoignons la rivière le Latay qui descend de la Sainte-Baume. Nous suivons ensuite un sentier qui longe un canal d'irrigation qu'on appelle encore "béal" ou "bief".
Pour la partie terminale, j'ai fait confiance à Christian Plancot qui mène la danse. Au lieu-dit le Radier, nous rencontrons une troupe d'au moins trente cavaliers et
leurs montures. Le tracé choisi par Christian permet d'éviter une montée, mais en contrepartie, il rallonge le chemin. Enfin nous arrivons quand même à Signes à 17h20, direction le bistrot où nous laissons en dépôt un chien de chasse égaré qui nous a suivi toute l'après-midi. Ce genre d'événement n'est pas rare en randonnée. Pierre a appelé le numéro inscrit sur le collier du chien. Son propriétaire nous a demandé de laisser la bête au café du village, ce qui est fait. Quand ce dernier arrive au volant d'un 4X4, il a toute les peines du monde à faire monter sa bestiole sur le plateau de sa voiture. Apparemment, le toutou aurait préféré rester avec nous. Le temps de boire des rafraîchissements bien mérités et d'acheter d'excellentes baguettes à la boulangerie de Signes, nous regagnons nos pénates.
Petite info., nous avons fait entre 18 et 19 km pour 700 m de dénivellation cumulée environ.

14 septembre, 2010

AUTOUR DU THORONET

Claude Housinet a choisi le site du Thoronet comme lieu de notre première balade de la rentrée. Si Le Thoronet est célèbre, ce n’est pas parce qu’Alain notre président y a une maison, mais à cause de son abbaye cistercienne.
Pour commencer, voici la partie culturelle de la journée. L’abbaye du Thoronet fait partie d’un groupe de trois avec celle de Sénanque et de Sylvacane. Elle est bâtie en 1160 par une communauté de moine venant de l’abbaye de Marzan en Ardèche. Ces moines s’installent tout d’abord à Notre Dame de Florielle à Tourtour grâce au don de la famille de Castellane. Mais les conditions de survie n’y sont pas idéales, aussi les moines cisterciens décident de déménager dans un endroit plus habitable qu’ils possèdent déjà au Thoronet, terrain légué par Raymond Bérenger, comte de Provence.
Voilà, le décor est planté. Nous voici donc tous au départ et, surprise nous sommes trente en comptant Peluche le chien de Nicole. Autre surprise, d’anciens adhérents sont de retour : Jackson et son épouse, ainsi que Jean Karsenty (il excusera mon orthographe si je me suis trompé.) Il y a aussi un couple de canadiens de Vancouver. Notre section devient internationale si on compte la présence de Nives qui est italienne. En plus, je crois défaillir, Jean-Pierre est aussi des nôtres. Avec son tee-shirt orange qu'il a piqué à la D.D.E., on ne risque pas de le perdre. Finalement, Je me demande si le temps va se maintenir au beau toute la journée.
C’est donc un véritable convoi qui se dirige vers le Thoronet village, point de départ de la randonnée. Nous attaquons la marche par le Sud en direction d’anciennes carrières de Bauxite. Mais Claude ne se souvient plus très bien de l’itinéraire qu’il a reconnu un an auparavant, aussi devons-nous retourner deux fois sur nos pas, ce qui augmente la cotation de la balade. Nous pensions manger près de l’abbaye, mais nous en sommes encore loin à l’heure du repas. Et comme Dominique n’a pas « grignoté », il devient urgent de s’arrêter. Bon, le coin choisi ressemble légèrement à une décharge, mais il est dégagé et nous y sommes à l’ombre.
Finalement, nous n’atteignons la fameuse abbaye que vers 15h00 avec en plus deux blessés : tout d’abord Jacqueline qui s’est « cassé » le coude dans une chute lors d’une descente un peu abrupte. En fait de fracture, elle n’a rien si ce n’est un petit hématome. La deuxième accidentée est Joëlle qui s’est fait une belle écorchure à la jambe. Heureusement qu’Andrée, notre infirmière de service est avec nous. Inutile de dire qu’elle est mise à contribution. La randonnée avait été titrée « Les rives de l’Argens ». En fait d’Argens, nous ne découvrons la rivière que vers 16h00 passées. Nous traversons encore de charmants hameaux aux vieilles maisons bucoliques, Les Camails et les Févriers avant de longer l’Argens le long d’un béal. Il est plus de 18h00 quand nous arrivons enfin au Thoronet. Je pense que nous avons fait au moins 20 km. Ceux qui parmi les nouveaux, n’avaient jamais randonné, ont été servi pour une première, surtout que la marche en yoyo nous a réservée pas mal de dénivellation. Comme avec Paulo, nous avons découvert un raccourci que personne n’a voulu prendre (à par nous), nous avons le temps d’aller siroter un demi au bistrot local avant de voir arriver le peloton.
Bon, soyons indulgents, ne critiquons pas trop l’ami Claude pour ses quelques erreurs de chemin et de cotation, car c’est moi qui mène la prochaine randonnée, et comme je remplace au pied levé (c’est le cas de le dire), mon ami Jacques qui ne peut assurer la balade pour cause de hernie discale, je ne suis pas à l’abri de mésaventures similaires. On verra la semaine prochaine. Je crois que je prendrai le GPS.

07 septembre, 2010

LES ALIENS ONT DEBARQUE AU THORONET

Pour célébrer comme il se doit la fin de l'été, nous nous sommes réunis le dernier weekend d'août chez notre président Alain au Thoronet. Une soirée costumée avait été organisée sur le thème "LES EXTRATERRESTRES". Une quinzaine d'adhérents ont répondu présent. Tout le monde a joué le jeu ce qui a donné lieu à des déguisements coquasses. Si un étranger s'était présenté chez Alain ce soir là, il aurait été surpris. La soirée fut très animée et se termina pour beaucoup dans la piscine. Comme tout le monde dormait sur place, le lendemain fut organisé une petite balade sur les bords de l'Argens afin de visiter une curieuse chapelle troglodyte. Pour les plus courageux, l'occasion était rêvée pour piquer une petite tête dans un eau plutôt frisquette. Un barbecue était organisé pour le midi suivi de la traditionnelle partie de boules pour les uns et une bonne sieste pour les autres dont je faisais partie, je l'avoue. Le weekend fut une réelle réussite. Seul bémol, nous avons eu a déplorer un petit accident. L'ami Yves s'est fait une entorse à la cheville en allant visiter les bords de l'Argens. Il fut contraint de nous quitter prématurément afin d'aller se faire soigner. Nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement. Voici enfin quelques photos prises au cours de ce weekend mémorable.