14 septembre, 2010

AUTOUR DU THORONET

Claude Housinet a choisi le site du Thoronet comme lieu de notre première balade de la rentrée. Si Le Thoronet est célèbre, ce n’est pas parce qu’Alain notre président y a une maison, mais à cause de son abbaye cistercienne.
Pour commencer, voici la partie culturelle de la journée. L’abbaye du Thoronet fait partie d’un groupe de trois avec celle de Sénanque et de Sylvacane. Elle est bâtie en 1160 par une communauté de moine venant de l’abbaye de Marzan en Ardèche. Ces moines s’installent tout d’abord à Notre Dame de Florielle à Tourtour grâce au don de la famille de Castellane. Mais les conditions de survie n’y sont pas idéales, aussi les moines cisterciens décident de déménager dans un endroit plus habitable qu’ils possèdent déjà au Thoronet, terrain légué par Raymond Bérenger, comte de Provence.
Voilà, le décor est planté. Nous voici donc tous au départ et, surprise nous sommes trente en comptant Peluche le chien de Nicole. Autre surprise, d’anciens adhérents sont de retour : Jackson et son épouse, ainsi que Jean Karsenty (il excusera mon orthographe si je me suis trompé.) Il y a aussi un couple de canadiens de Vancouver. Notre section devient internationale si on compte la présence de Nives qui est italienne. En plus, je crois défaillir, Jean-Pierre est aussi des nôtres. Avec son tee-shirt orange qu'il a piqué à la D.D.E., on ne risque pas de le perdre. Finalement, Je me demande si le temps va se maintenir au beau toute la journée.
C’est donc un véritable convoi qui se dirige vers le Thoronet village, point de départ de la randonnée. Nous attaquons la marche par le Sud en direction d’anciennes carrières de Bauxite. Mais Claude ne se souvient plus très bien de l’itinéraire qu’il a reconnu un an auparavant, aussi devons-nous retourner deux fois sur nos pas, ce qui augmente la cotation de la balade. Nous pensions manger près de l’abbaye, mais nous en sommes encore loin à l’heure du repas. Et comme Dominique n’a pas « grignoté », il devient urgent de s’arrêter. Bon, le coin choisi ressemble légèrement à une décharge, mais il est dégagé et nous y sommes à l’ombre.
Finalement, nous n’atteignons la fameuse abbaye que vers 15h00 avec en plus deux blessés : tout d’abord Jacqueline qui s’est « cassé » le coude dans une chute lors d’une descente un peu abrupte. En fait de fracture, elle n’a rien si ce n’est un petit hématome. La deuxième accidentée est Joëlle qui s’est fait une belle écorchure à la jambe. Heureusement qu’Andrée, notre infirmière de service est avec nous. Inutile de dire qu’elle est mise à contribution. La randonnée avait été titrée « Les rives de l’Argens ». En fait d’Argens, nous ne découvrons la rivière que vers 16h00 passées. Nous traversons encore de charmants hameaux aux vieilles maisons bucoliques, Les Camails et les Févriers avant de longer l’Argens le long d’un béal. Il est plus de 18h00 quand nous arrivons enfin au Thoronet. Je pense que nous avons fait au moins 20 km. Ceux qui parmi les nouveaux, n’avaient jamais randonné, ont été servi pour une première, surtout que la marche en yoyo nous a réservée pas mal de dénivellation. Comme avec Paulo, nous avons découvert un raccourci que personne n’a voulu prendre (à par nous), nous avons le temps d’aller siroter un demi au bistrot local avant de voir arriver le peloton.
Bon, soyons indulgents, ne critiquons pas trop l’ami Claude pour ses quelques erreurs de chemin et de cotation, car c’est moi qui mène la prochaine randonnée, et comme je remplace au pied levé (c’est le cas de le dire), mon ami Jacques qui ne peut assurer la balade pour cause de hernie discale, je ne suis pas à l’abri de mésaventures similaires. On verra la semaine prochaine. Je crois que je prendrai le GPS.

Aucun commentaire: