20 mai, 2014

LES MAMIES DE LA NATURE

Une étrange maladie sévit dans notre section.
Elle touche essentiellement les femmes et porte un nom curieux : la mamiose ou granmèrite.
Les symptômes sont apparus en début d'année et ont ont touché une première personne, Dominique Housinet.
Mais l'épidémie s'est propagée et début mai, elle a fait deux nouvelles victimes, Michelle Humbert et Nicole Rubira. Un homme fait exception à la règle.
Lui aussi a été touché en mai par les mêmes symptômes, il s'agit de Robert Monthéard. Dans son cas, la maladie change de nom et devient la "papyite".
Il n'existe pas de remèdes permettant de guérir ce mal et, finalement personne ne souhaite en trouver, les victimes les premières.

Félicitation aux nouvelles grand-mères :






Quand au nouveau grand-père, je ne dispose pas encore de photos car la petite Charlotte habite loin de son vilain papy Robert qui n'a pas encore pris le temps d'aller la voir. 

16 mai, 2014

BALADE DANS L'ESTEREL

      Voila une belle idée de randonnée à effectuer en cette période printanière où la nature, pas encore écrasée par les implacables rayons du soleil méditerranéen, explose de mille couleurs ! C'est la destination qu'avait choisi notre ami Michel Flouret (celui qui marche en tête sur la première photo) pour sa première sortie en temps qu'organisateur au sein de notre section des Amis de la Nature.
Malgré la distance un peu lointaine par rapport à Toulon, nous fûmes tout de même 18 à avoir répondu présent en ce magnifique dimanche de début mai. 
La première partie du trajet par l'autoroute s'effectua plutôt rapidement. L'affaire se corsa un peu par la suite. Il faut reconnaître que la route qui permet de pénétrer dans le massif de l’Esterel est assez compliquée à trouver, et ponctuée de nombreux rond-points qui compliquent encore l'orientation. Après quelques tours de manège à certaines intersections, Michel parvint enfin à nous faire arriver à destination. 
Sur le parking du col de la Belle Barbe où nous démarrâmes notre marche, nous fûmes surpris pas la fraîcheur de l'air. Mais cela ne devait pas durer et nous n'allions pas tarder à faire tomber les polaires. 
La première partie du parcours nous fit passer le long d'un cours d'eau à moité asséché. Puis après avoir traversé un gué, le chemin commença à doucement monter en direction de la petite route qui mène au pic d'Aurelle et au pic du cap Roux. Le paysage de garrigue autour de nous laisse à penser qu'ici les étés doivent être torrides. Seuls quelques pauvres chênes lièges aux troncs noueux ou des pins faméliques auraient pu nous apporter un peu d'ombre s'ils n'avaient pas été aussi rabougris. Mais la chaleur n'était pas accablante et nous pouvions admirer toutes les fleurs qui parsemaient les buissons bordant notre étroit sentier : la lavande stoecade et ses fleurs violettes en épi répandant leur parfum capiteux, les immortelles et leurs petits pompons jaunes vifs sentant le curry, les cistes à feuilles de sauges et leur fragiles petites fleurs d'un blanc éclatant tranchant avec le vert sombre de leurs feuilles.
En fin de matinée, nous suivîmes la route qui par quelques lacets grimpe au sommet du pic de l'Ours dont on apercevait le relais hertzien qui le domine. Michel nous fit ensuite suivre un sentier qui contourne la montagne. 
Un peu de science... Le mot Esterel vient du préfixe pré-latin "ester" qui veut dire rocher escarpé ou gorge, et du latin "stérilis" à cause de la pauvreté des sols. C'est un massif porphyrique (volcanique), témoins ces magnifiques excroissances déchiquetées que nous pouvions admirer au dessus de nous. C'est la rhyolite qui leur donne cette teinte rougeâtre.  
Michel choisit de nous faire pique niquer à l'extrémité d'un pointe rocheuse dominant tout le massif.
Après le repas nous rejoignîmes la route au niveau du parking d'où démarre l'accès pédestre vers le sommet du pic de l'Ours. Après avoir gravi une pente raide pour rien, nous fîmes demi-tour et après quelques hésitations, trouvâmes le GR51, que nous devions suivre pour retourner à notre point de départ. Nous en avions fini avec les montées.
De plus, le sentier suivant l'ubac de la montagne passait dans une zone assez boisée. Marcher à l'ombre fut un vrai bonheur en ce milieu d'après-midi où la chaleur s'était installée.  
Nous arrivâmes enfin au creux d'un vallon au niveau de l'ancien lac de l’Écureuil aujourd'hui asséché. Malgré tout, le paysage y resplendissait de verdure. Nous croisions de plus en plus de promeneurs de tous âges. 
Le retour par le fond du ravin du Mal Infernet nous parut relativement long malgré la beauté sauvage du canyon. Nous commencions à en avoir plein les pattes. Aussi, ce fut avec bonheur que nous retrouvâmes nos véhicules.

Merci encore à Michel Flouret pour cette belle randonnée.