

Emmitouflé dans une épaisse polaire achetée sur le chemin de Saint Jacques, je jette mon sac à dos dans la voiture et file au lieu du rendez-vous dominical pour constater que peu de gens ont eu le courage d'affronter les éléments. Nous serons en tout et pour tout 9 à suivre André aujourd'hui.
Nous nous entassons dans deux voitures direction La Roquebrussanne. Un seul point positif dans cette journée, c'est le ciel que le vent a nettoyé de tous nuages.
La marche démarre. Un vent glacé s'engouffre en rafales dans les rues étroites du village.

d'estive. Cette masure collée contre sa falaise constituait un abri de berger.
André profite de la courte pause effectuée près de la bergerie pour nous expliquer la suite de la randonnée. Si nous continuons plus avant, nous allons devoir grimper dans une cheminée au prix de quelques difficultés. En quelques mots, il va falloir "mettre les mains."




Au-delà d'un dernier buisson de romarin, nous sommes surpris de déboucher sur une ancienne route goudronnée. Il s'agit de la voie qui permet d'accéder aux installations radio qui surplombent le sommet de la montagne à 834 m. Nous la suivons un moment avant de nous écarter des antennes et autres paraboles pour rejoindre la pointe ouest du massif sur laquelle a été érigé un poste d'observation incendies. Une abrupte échelle permet d'atteindre une trappe par laquelle nous n'hésitons pas à nous aventurer. Le vent a singulièrement diminué si bien que nous pouvons rester sur notre nid d'aigle sans aucune gêne.
La vue à 360° est y est extraordinaire. L'air que le vent à rendu limpide nous permet de voir au loin les montagnes alpines déjà enneigées.



Nous regagnons le bourg vers 15h30. Nous avons largement le temps d'aller boire le pot de l'amitié bien au chaud derrière la verrière d'un bar. En effet, la température a singulièrement baissé. Le soleil bas de cette fin d'automne n'est plus assez puissant pour réchauffer nos os. Ce n'est pas grave, nous regagnons nos véhicules, c'est l'heure de rentrer sur Toulon.

Je remercie encore André pour cette superbe randonnée finalement pas si difficile que ça.
Dommage pour les poltrons qui n'ont pas eu le courage de tenter l'aventure, et qui ont raté une bien belle journée.










