29 janvier, 2008

UNE SORTIE NON PREVUE

La semaine dernière, je n’ai pas pu faire de randonnée, j’étais bloqué à la maison car je recevais de la famille. Moi, quand je ne sors pas le dimanche, j’ai l’impression que je vais exploser. J’ai donc fait contre mauvaise fortune bon cœur, car j’avais pris mes précautions.
J’avais remarqué qu’il n’y avait qu’une sortie raquettes organisé par André Gillet pour le dimanche 27 janvier. Donc, suivant le vieil adage, on n’est jamais si bien servi que par soi-même, j’ai décidé d’en organiser une.
J’ai fait passé l’info sur Internet et par le bouche à oreille.
J’ai reçu quelques coups de téléphones dont celui de José Valetto. Sachant qu’il habite Le Beausset, et que la randonnée devait démarrer de Signes, il m’a demandé quand je pensais y arriver. J’ai dis 09h15, un peu au pif, je l’avoue, car je ne savais pas exactement le temps que nous mettrions. Nous serions tributaires de notre heure de départ de Giga et de la circulation que nous rencontrerions.
Dimanche matin, je passe chercher Christian Fayet. Nous arrivons vers 08h20 au parking de Giga. Nous ne sommes pas nombreux. Il y a Robi et Ghislaine, Jo Pin et un copain à lui, Michel, Jocelyne Kurtz, Robert avec une fille qu’il nous présente comme sa nouvelle compagne. Avec Christian et moi, nous serons donc 9. Au moment de partir un dixième larron arrive in extremis, Loïc Vieil.
Nous décollons à 08h30 tapantes, ce qui est exceptionnel. Comme il n’y a personne sur la route nous arrivons très vite à notre point de départ. Et c’est là que je dois faire mon mea culpa, j’ai complètement zappé le coup de téléphone de José. Comme il doit être à peine 09h00, personne n’est arrivé avant nous. Nous attaquons la randonnée sans attendre.
L’atmosphère du groupe est très décontractée, un peu grâce à Robert et sa compagne Erica.
Nous les chambrons un peu, ce qui donne prétexte à bien rigoler.
La pente dans la forêt est assez raide. Après le givre de la vallée de Signes, nous ressentons de bizarres bouffées de chaleur sous le couvert des chênes. Nous atteignons enfin le sommet, mais nous devons un peu attendre Erica qui n’a pas l’habitude de ce genre de marche, et qui fume, la vilaine. Enfin aujourd’hui, elle n’a pas amené de cigarettes.
Nous sommes donc en train d’effectuer notre pause, lorsque nous avons la surprise de voir débouler, le visage tout rougi par l’effort fourni pour nous rattraper, et le souffle court, Francis Reyes, l’ami Francis !
Je me fais un peu allumer lorsque je me rend compte de mon oubli. Il précède de loin son épouse Christine, les Valetto ainsi que Gilbert Navarro et Jacqueline Lenoir. « Nous partîmes à dix , mais par un prompt renfort nous nous vîmes seize en arrivant au col. »
J’apprend que le deuxième groupe est arrivé peu après nous. Mais ils sont partis dans le mauvais sens. Ils ont pris la route de la Sainte Baume. Heureusement pour eux, ils ont rencontré une autre section des Amis de la Nature, nos amis de La Seyne dirigés par Claude.
Ce dernier les a remis sur le bon chemin. Heureusement que notre allure a été un peu ralentie, sinon, nous ne nous serions jamais rencontrés.
Après la pause, nous continuons plus nombreux, mais toujours dans la bonne humeur.
Nous faisons le tour du large vallon de la Limate. Il est midi, c’est l’heure du repas que nous prenons sur le bord du chemin. J’apprend, en relevant la liste des participants, qu’Erica est en fait la cousine de Robert, une cousine qu’il ne connaissait d’ailleurs pas trois jours avant.
Il nous a bien eu l’affreux.
Après manger, nous attaquons la descente. J’ai un peu raccourci l’itinéraire prévu. Nous atteignons la plaine vers 15h00. Nous suivons un moment le canal de Provence pour arriver au parking vers 16h30. Avant de nous séparer, nous allons boire le traditionnel pot au village. Nous sommes installé en terrasse. Il est 17h00, et il n’y fait même pas froid.
Il faut songer à rentrer. Ce fut une belle journée même si le soleil prévu n’était pas aussi brillant que nous l’aurions espéré.