21 avril, 2010

LE PLATEAU DE LAMBERT PAR LE SOMMET DU PERA

Cette fois-ci, c'était mon tour de mener la randonnée du dimanche. J'avais prié le ciel toute la semaine pour qu'il fasse beau. Vu les derniers weekends, il y avait de quoi se faire du souci.
Mais les dieux m'ont entendu, le soleil allait briller toute la journée.
Je m'attendais donc à voir du monde, je fus servi. Il y avait foule sur le parking de Giga.
Nous allions être 30 à randonner ce jour. Sur la route menant à la forêt du Dom, point de départ de la balade, j'avais l'impression de conduire un cortège de mariage. Heureusement le parking était assez vaste.
Nous commençâmes par suivre le GR 90 qui montait à couvert vers les ruines du Grand Noyer. Au passage, nous pûmes admirer la jolie retenue d'eau du même nom prolongé d'une petite cascade. Le chemin était jalonné d'asphodèles et de lavandes staechades en fleurs. Avec la rosée du matin, des effluves capiteuses flattaient nos narines.
Bon c'était la séquence poésie, n'en n'abusons pas. Vers 11h30 nous atteignîmes un col après le sommet du Péra pour redescendre le long d'une petite rivière ombragée en direction du Nord. Une piste plus large nous permit de rejoindre la retenue d'eau de Lambert et le début du plateau peu après. C'était là, dans une prairie ensoleillée, que j'avais prévu de faire notre pause de midi. Il était en fait 12h45. Comme d'habitude, le repas se déroula dans la bonne humeur.
Après les agapes, nous longeâmes le plateau du Lambert par le sud et pûmes (dans les dents) admirer de gigantesques châtaigniers, sans doute les plus anciens des Maures. Quelques-uns (pas les châtaigniers, les randonneurs) profitèrent d'un arrêt pour aller voir les célèbres menhirs, puis nous passâmes par le gué du Destéu. La remontée de l'après-midi commençait par une ancienne route goudronnée. Après le sommet de la Maure, nous entamâmes une descente un peu raide qui nous ramena au point de départ vers 17h30. J'avais prévenu tout le monde que la randonnée était longue, personne ne fût déçu. Nous avions encore pris une bonne bouffée d'oxygène et avalé sans doute quelques cendres du volcan islandais imprononçable. Mais nous n'en n'avions cure, après tout nous ne volons pas.

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