C'était l'ami Claude qui s'y collait ce dimanche 11 avril. Nous étions 12 à nous rendre à Rougiers pour une balade autour du castrum du même nom. Bien que les prévisions météorologiques ne fussent pas sensationnelles, le climat s'avéra un peu frais, mais il ne plut pas, c'est déjà pas mal.
La randonnée se déroula sans incidents, mais comme dirait Franck Dubosc, tout ça c'était avant le drame ! Et oui, même si ça n'arrive pas souvent, il y eut un accident, et dans la grande roue du destin, ce fut moi qui tirai le bon numéro.
Nous étions en queue de peloton avec Robert qui marchait devant moi. En un mot, je faisais la voiture balai. De nombreux arbres victimes d'une tempête passée étaient renversés, barrant le sentier. Il fallait sans arrêt se mettre à quatre pattes pour les franchir. Robert m'avertit de faire attention en passant dessous. Je lui rétorquai que je n'étais pas aveugle. Et pourtant après m'être bien penché pour éviter de donner de la tête sur un tronc, je me relevai sans avoir remarqué qu'un train peut en cacher un autre. Le choc fut brutal. Je me relevai groggy pour constater que je saignais abondamment. Tous mes mouchoirs en papiers y passèrent. Il nous fallut un moment pour rejoindre le groupe tout en faisant d'une main compresse sur ma blessure placée juste au sommet du crâne. Du coup, je ne pouvais voir l'étendue des dégâts. Mon apparition le visage en sang fit son effet au reste du groupe. Heureusement, nous avions une infirmière équipée avec nous, Andrée. Elle me prit immédiatement en main. J'avoue que je me sentais rassuré, bien qu'un peu idiot de m'être fait piéger comme un bleu. Normalement, je porte une casquette, mais comme il faisait gris, je n'en n'avais pas. Comme je ne pouvais compter sur mon abondante chevelure pour amortir le coup, ce fut le cuir "dit" chevelu qui entra en contact direct avec la surface rugueuse de l'écorce du traitre arbre. Il y avait plus de peur que de mal, et grâce aux bon soins prodigués par Andrée, je m'en tirerais avec, comme on dit en Norvège, un gros "patchaou" au milieu de la calebasse. L'incident fut abondamment filmé et photographié, pour une fois pas par moi. C'est pour cette raison que vous ne verrez pas de photos de l'accident sur ce blog et pour cause, j'avais d'autres chats à fouetter.
La journée se termina peu après autour du verre de l'amitié, dans un bistrot de Rougiers. Après la pression sur ma blessure, c'était l'heure de la pression dans mon gosier.
Un dernier clin d'œil sous forme de jeu. Une erreur s'est insidieusement et contre ma volonté glissée dans la dernière photo. Saurez-vous la retrouver ?
Dernière Minute, des photos de l'accident transmise par Pierre et Christian.
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