05 janvier, 2011

GALETTES A LA GALERE

Traditionnellement, André Gillet organise la première randonnée de l'année. Nous en profitons à chaque fois pour fêter l'épiphanie à grand renfort de galettes et de cidre.
Par la même occasion, nous pouvons souhaiter un bon anniversaire à l'organisateur puisqu'il est né le premier janvier. Cette année il a donc eu ..... ans !
Programme de la journée, Saint-Cyr la Madrague, Bandol par le sentier du littoral.
Nous effectuons un transfert de voitures afin de ne pas être obligé de faire un aller et retour. Le temps n'est pas terrible mais il ne pleut pas. C'est une chance au vu des précédents weekends où nous avons été copieusement arrosés. Mieux, il s'arrange au fur et à mesure de notre avancée, si bien que c'est sous un franc soleil que nous effectuons notre pause repas à l'anse de la Galère nommée ainsi à cause de son curieux rocher qui, en réalité, fait plus penser à un sous-marin qu'à une galère. Nous dirons que la vie à bord d'un sous-marin est une vraie galère.
Contrairement à l'habitude, l'achat de galettes n'a pas été regroupé, mais confié à la bonne volonté de chacun. Du coup, il y en a trop et nous ne pouvons pas tout manger.
Jacqueline m'a demandé (ordonné plus exactement) de mettre la bouteille de cidre breton que j'ai amené à rafraîchir dans la mer. Comme je lui fais remarquer (pas au cidre mais à mon épouse) que la bouteille est déjà fraîche et que la mer par contre n'est pas très froide, je l'y plonge quand même (pas mon épouse, le cidre) car je n'ai pas le choix. Ce que femme veut Dieu veut... surtout quand c'est la tienne ! Seulement voilà, soit on la trempe carrément au risque de la voir emportée par le ressac, soit on la met légèrement au dessus de l'eau, auquel cas ça ne sert à rien. J'opte pour la première option en plaçant des cailloux pour la retenir. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas mis assez de pierres ou il y a trop de vagues, résultat ma bouteille se barre.

Paulo œil de lynx l'a vue au fond de l'eau à trois quatre mètres du bord. N'écoutant que mon courage, je plonge malgré une hauteur de vingt mètres et une eau à 3 °. Il faut aller chercher la bouteille par trente mètres de fond, mais je réussis quand même à la récupérer et  à la remonter triomphalement. 
Bon, c'est pas vrai, j'ai simplement trempé les pieds dans une eau à 17 ° mais l'acte reste héroïque puisque personne d'autre ne s'est précipité pour le faire.  Finalement, cette bouteille de cidre élevée sous la mer, et bien on ne la boira pas, c'était bien la peine !
Après l'arrêt de midi la balade continue. Il ne reste que quelques kilomètres à parcourir avant l'arrivée. Je suis étonné, il n'y a eu aucune difficulté, c'est étonnant avec André. J'ai parlé trop tôt, il nous a réservé une surprise pour la fin, un passage sportif dont les dangers sont pourtant clairement annoncés par des panneaux ostentatoires. Ce qui ne fait pas la joie de quelques adhérents. 
Enfin, tout le monde arrive quand même sans incident au parking du stade de Bandol où quelques voitures attendent les chauffeurs pour les ramener à La Madrague chercher les autres véhicules. Pendant ce temps, le reste de la troupe continue jusqu'au Casino à la sortie de la ville où nous les retrouvons pour rentrer au bercail.
  

Aucun commentaire: