



Nous commençâmes par perdre quelques traînards qui s'étaient attardés à observer un navigateur inexpérimenté en train d'essayer en vain d'amarrer son hors-bord à une bouée. Les égarés finirent par nous retrouver mais nous avions perdu cette fois Peluche le chien de Nicole. Finalement nous le retrouvâmes lui aussi et tout le monde repartit... Tout le monde, sauf Pascale dont le sac restait là par terre sans sa maîtresse. Nous l'appelâmes durant dix bonnes minutes sans résultat. Nous commencions à nous inquiéter surtout que depuis un moment nous longions une falaise abrupte. Et si elle avait eu un malaise ! Enfin, au bout d'un quart d'heure voila notre Pascale qui reparaît. Elle en était encore à rechercher le chien.


Vers 11h30 nous arrivâmes à la plage d'Escampo-Barriou lieu habituellement choisi pour la pause de Midi. Sylvie avait prévu de pousser jusqu'à la plage des Darboussières préférant avancer un maximum le matin, anticipant sur la chaleur de l'après-midi.
Mais devant l'insistance d'une majorité de participants, elle céda, nous mangerions à Escampo-Barriou.

Je faisais la voiture balai avec quelques camarades qui me tenaient compagnie. Lorsque nous rattrapâmes le groupe de tête, nous avions perdu une dizaine d'adhérents. Un échange de coup de téléphone permit d'apprendre qu'ils avaient suivi un autre chemin que moi-même n'avais même pas vu. La jonction s'effectua à la plage des Darboussières. Il ne restait plus qu'à effectuer la dernière partie de la randonnée, le port du Niel, un aller et retour car le trajet par le bitume est beaucoup plus long et fastidieux. La chaleur infernale gâchait un peu le spectacle de cette partie de côte magnifique. Certains commençaient à manifester des signes de lassitude voir de faiblesse. Il fallait prendre une décision. Nous devions faire demi-tour malgré les récriminations de ceux qui voulaient continuer. Mais la perspective d'un bain à la plage des Darboussières mit tout le monde d'accord.
Finalement tout le monde fut content à part deux nouveaux qui nous quittèrent en cours de randonnée n'appréciant peut-être pas le rythme chaotique de cette balade.
Gageons que nous ne les reverrons plus.




