17 septembre, 2011

CHAUDE RANDONNEE A GIENS

Pour notre première randonnée de rentrée, Sylvie nous avait concocté une balade en bord de mer sur la presqu'île de Giens. Comme la semaine précédente nous avions tenu notre stand annuel au forum des associations de La Garde, il risquait d'y avoir des nouveaux. En tant que président, je me devais d'être présent à cette sortie. 
Nous étions environ 25 sur le parking au départ dont pas mal de nouveaux en effet, et des anciens de retour après plusieurs années d'absence. 
Le départ devait s'effectuer du petit port de la Madrague. Cette sortie somme toute classique allait s'avérer en fait fertile en évènements. 
Nous commençâmes par perdre quelques traînards qui s'étaient attardés à observer un navigateur inexpérimenté en train d'essayer en vain d'amarrer son hors-bord à une bouée. Les égarés finirent par nous retrouver mais nous avions perdu cette fois Peluche le chien de Nicole. Finalement nous le retrouvâmes lui aussi et tout le monde repartit... Tout le monde, sauf Pascale dont le sac restait là par terre sans sa maîtresse. Nous l'appelâmes durant dix bonnes minutes sans résultat. Nous commencions à nous inquiéter surtout que depuis un moment nous longions une falaise abrupte. Et si elle avait eu un malaise ! Enfin, au bout d'un quart d'heure voila notre Pascale qui reparaît. Elle en était encore à rechercher le chien.
Le reste de la matinée s'effectua sans autres incidents si ce n'est que la patience de notre meneuse de randonnée mise à rude épreuve, avait commencé à se lézarder. 
Vers 11h30 nous arrivâmes à la plage d'Escampo-Barriou lieu habituellement choisi pour la pause de Midi. Sylvie avait prévu de pousser jusqu'à la plage des Darboussières préférant avancer un maximum le matin, anticipant sur la chaleur de l'après-midi.
Mais devant l'insistance d'une majorité de participants, elle céda, nous mangerions à Escampo-Barriou. 
Sylvie n'avait pas tort. Rafraîchis par un bain dans une eau limpide à la température idéale, et reposés après cette halte salvatrice, nous n'avions pas imaginé les difficultés caloriques de l'après-midi. Débuta un trajet en yoyo, de rudes montées succédant à des descentes abruptes sous un soleil accablant. 
Je faisais la voiture balai avec quelques camarades qui me tenaient compagnie. Lorsque nous rattrapâmes le groupe de tête, nous avions perdu une dizaine d'adhérents. Un échange de coup de téléphone permit d'apprendre qu'ils avaient suivi un autre chemin que moi-même n'avais même pas vu. La jonction s'effectua à la plage des Darboussières. Il ne restait plus qu'à effectuer la dernière partie de la randonnée, le port du Niel, un aller et retour car le trajet par le bitume est beaucoup plus long et fastidieux. La chaleur infernale gâchait un peu le spectacle de cette partie de côte magnifique. Certains commençaient à manifester des signes de lassitude voir de faiblesse. Il fallait prendre une décision. Nous devions faire demi-tour malgré les récriminations de ceux qui voulaient continuer. Mais la perspective d'un bain à la plage des Darboussières mit tout le monde d'accord.  
Nous fûmes de retour à la Madrague vers 16h30. Le temps d'aller boire un coup sur la terrasse d'un bistrot et c'était déjà l'heure de rentrer.
Finalement tout le monde fut content à part deux nouveaux qui nous quittèrent en cours de randonnée n'appréciant peut-être pas le rythme chaotique de cette balade.
Gageons que nous ne les reverrons plus.