07 novembre, 2017

SUR LES PAS DE PAUL CEZANNE

Dimanche 05 novembre Jacqueline et Marie-Pierre ont organisé une sortie culturelle à Aix en Provence sur le thème de Paul Cézanne.
La météo faillit compromettre la sortie mais l'arrivée du mistral, pour une fois le bienvenu rassura les organisatrices.
Nous avions, dans un premier temps, rendez-vous à 10h30 à l'atelier de Paul Cézanne pour une visite guidée.                       











Malgré le froid et l'instabilité de la météo vingt-cinq personnes avaient quand-même répondu "présent".









Après une visite commentée et très intéressante de l'atelier, nous nous répartissons en deux équipes pour partir à la découverte des lieux fréquentés par Cézanne à Aix.








Jacqueline excelle en guide touristique improvisé.












Après la visite, nous reprenons nos voitures pour nous rendre sur le plateau de Bibémus lieu souvent choisi par Paul Cézanne pour exercer son art.
J'ai organisé, à l'issue du repas, une petite randonnée en direction du barrage Zola du nom de l'architecte François Zola, père d'Emile Zola, ami d'enfance de Cézanne.

Sur le plateau se trouve la carrière de Bibébus dont les pierres de molasse de couleur ocre servirent à ériger nombres de bâtiments que l'on peut encore voir dans le vieil Aix.
La carrière qui a été aménagée afin d'en permettre la visite, fera l'objet d'une prochaine sortie.
Les pierres ocrées de Bibémus inspirèrent fortement Cézanne.











Sur le sentier qui descend en direction du barrage, nous pouvons admirer cette montagne si chère à Cézanne qui la peignit plus de 80 fois.



Les nuages qui assombrissaient ce matin le ciel se sont évacués avec le vent. Le soleil qui brille à présent a du mal à réchauffer l'air refroidi par le mistral qui heureusement ne souffle pas trop fort.


Notre courte promenade nous amène bientôt au barrage où nous nous attardons un moment.










Mais l'heure tourne,  et avec le changement d'heure, la nuit tombe vite, aussi il faut songer à rentrer.
Nous ne sommes pas pressés de quitter ce lieu magnifique chargé d'histoire.
Nous rentrons donc par le chemin des écoliers en passant par Vauvenargues où est enterré un autre peintre célèbre, Pablo Picasso qui, peu de gens le savent, rencontra Paul Cézanne. Ce dernier fut même le maître à penser de Picasso et influença fortement son évolution picturale, témoin son célèbre tableau, Les Demoiselles d'Avignon, directement inspiré des Baigneuses de Cézanne qui, il faut le dire, fut le précurseur du cubisme.


Merci à Marie-Pierre et Jacqueline qui nous ont montré qu'avec les Amis de la Nature, non seulement on prend l'air et on se maintient en forme, mais aussi, on s'instruit.

04 novembre, 2017

UNE RANDONNÉE INATTENDUE

Dimanche dernier, Nicole, Pascale et Michèle nous ont concocté une randonnée découverte pleine de surprises. Chacun de nous pensait connaître la ville d'Ollioules, et bien tout le monde se trompait.
Ces dames nous ont conduits au travers d'un itinéraire des plus inattendus.


Tout était réuni pour une journée réussie, la météo particulièrement clémente à cette époque de l'année étant aussi de la partie.


Nous étions 31 adhérents à avoir répondu "présent" pour cette sortie, un record de participation.











Nous commençons par suivre le canal des Arrosants qui nous fait passer devant le moulin de Palisson, ancien moulin à blé fonctionnant grâce au béal (canal des Arrosants). Ce site est normalement ouvert à la visite sauf hélas le dimanche.














Ici l'eau est partout présente, témoin cette ancienne noria entourée de vigne vierge aux magnifiques couleurs automnales.











Pendant que certaines étourdies perdent leur bâton de marche dans le béal, bâton qu'il faut acrobatiquement aller repêcher, d'autres font des câlins aux toutous du quartier.











La visite se poursuit le long du béal. Les couleurs de l'automne ravissent les yeux.


Nous croisons des serres garnies de fleurs multicolores.











L'eau partout présente fait le bonheur des colverts. Ici tout pousse y compris cet inattendu avocatier.


Sur le chemin, on croise aussi d'étranges bêtes mi-hommes, mi-plantes.








                                     


A Ollioules, nous retrouvons la Reppe presque à sec après plusieurs mois sans pluie. Nous la traversons par un gué.


Sur les hauteurs du village, les imposantes ruines du château seigneurial nous dominent.


Après avoir traversé la route des gorges d'Ollioules, nous grimpons par le chemin du Paradis, qui comme chacun sait est difficile et semé d'embûches, jusqu'aux ruines de l'ancienne chapelle Notre Dame d'Espérance où posent nos trois organisatrices.

                                                                                                         
La rude grimpette se poursuit aux milieu des pins. La récompense, c'est la vue qui porte à présent jusqu'à la mer au loin et les îles des Embiez. La montée n'est pas facile mais le moral reste bon.


A l'oppidum celto-ligure de la Courtine on peut encore découvrir d'anciennes meules taillées sur place.


                                                                                 
On peut y trouver aussi ce sinistre ossuaire de chevaux dont la présence ici reste mystérieuse.
                                       

Du plateau de la Courtine, le regard porte sur les gorges d'Ollioules et sur la mer avec des agaves au premier plan.

L'endroit semble idéal pour y effectuer notre pause de midi.



Après le repas, nous redescendons jusqu'à la Reppe par le même chemin qu'à la montée.
Un joli chien plutôt joueur nous y attend. Où est donc passé son maître ?











Certains endroits au bord de la rivière font penser à la jungle. Pourtant nous sommes presque en ville.

Les restaurateurs d'Ollioules ne manquent pas d'humour.
Des étroites ruelles du village dépasse la tour du château médiéval que nous allons visiter.



Sur le chemin du château féodal, nous traversons un joli jardin provençal où trône un vieux cabanon encore meublé.












La montée est abrupte et la fatigue de la journée commence à se faire sentir.



Du château, le panorama est imposant.












Nous regroupons dans un petit amphithéâtre aménagé sur le site du castrum. Nos cabotines organisatrices, costumées en templiers, nous content l'historique du lieu.

 Sur le chemin du retour, au lieu-dit de la Castellane, les filles nous réservent une dernière surprise, un goûter offert par ces dames. Malheureusement, un vent violent et froid s'est levé écourtant la pause.

Merci encore à Michèle, Pascale et Nicole qui se sont décarcassées pour que cette journée soit une réussite, et elle le fut.

Chapeau les filles !...