04 novembre, 2017

UNE RANDONNÉE INATTENDUE

Dimanche dernier, Nicole, Pascale et Michèle nous ont concocté une randonnée découverte pleine de surprises. Chacun de nous pensait connaître la ville d'Ollioules, et bien tout le monde se trompait.
Ces dames nous ont conduits au travers d'un itinéraire des plus inattendus.


Tout était réuni pour une journée réussie, la météo particulièrement clémente à cette époque de l'année étant aussi de la partie.


Nous étions 31 adhérents à avoir répondu "présent" pour cette sortie, un record de participation.











Nous commençons par suivre le canal des Arrosants qui nous fait passer devant le moulin de Palisson, ancien moulin à blé fonctionnant grâce au béal (canal des Arrosants). Ce site est normalement ouvert à la visite sauf hélas le dimanche.














Ici l'eau est partout présente, témoin cette ancienne noria entourée de vigne vierge aux magnifiques couleurs automnales.











Pendant que certaines étourdies perdent leur bâton de marche dans le béal, bâton qu'il faut acrobatiquement aller repêcher, d'autres font des câlins aux toutous du quartier.











La visite se poursuit le long du béal. Les couleurs de l'automne ravissent les yeux.


Nous croisons des serres garnies de fleurs multicolores.











L'eau partout présente fait le bonheur des colverts. Ici tout pousse y compris cet inattendu avocatier.


Sur le chemin, on croise aussi d'étranges bêtes mi-hommes, mi-plantes.








                                     


A Ollioules, nous retrouvons la Reppe presque à sec après plusieurs mois sans pluie. Nous la traversons par un gué.


Sur les hauteurs du village, les imposantes ruines du château seigneurial nous dominent.


Après avoir traversé la route des gorges d'Ollioules, nous grimpons par le chemin du Paradis, qui comme chacun sait est difficile et semé d'embûches, jusqu'aux ruines de l'ancienne chapelle Notre Dame d'Espérance où posent nos trois organisatrices.

                                                                                                         
La rude grimpette se poursuit aux milieu des pins. La récompense, c'est la vue qui porte à présent jusqu'à la mer au loin et les îles des Embiez. La montée n'est pas facile mais le moral reste bon.


A l'oppidum celto-ligure de la Courtine on peut encore découvrir d'anciennes meules taillées sur place.


                                                                                 
On peut y trouver aussi ce sinistre ossuaire de chevaux dont la présence ici reste mystérieuse.
                                       

Du plateau de la Courtine, le regard porte sur les gorges d'Ollioules et sur la mer avec des agaves au premier plan.

L'endroit semble idéal pour y effectuer notre pause de midi.



Après le repas, nous redescendons jusqu'à la Reppe par le même chemin qu'à la montée.
Un joli chien plutôt joueur nous y attend. Où est donc passé son maître ?











Certains endroits au bord de la rivière font penser à la jungle. Pourtant nous sommes presque en ville.

Les restaurateurs d'Ollioules ne manquent pas d'humour.
Des étroites ruelles du village dépasse la tour du château médiéval que nous allons visiter.



Sur le chemin du château féodal, nous traversons un joli jardin provençal où trône un vieux cabanon encore meublé.












La montée est abrupte et la fatigue de la journée commence à se faire sentir.



Du château, le panorama est imposant.












Nous regroupons dans un petit amphithéâtre aménagé sur le site du castrum. Nos cabotines organisatrices, costumées en templiers, nous content l'historique du lieu.

 Sur le chemin du retour, au lieu-dit de la Castellane, les filles nous réservent une dernière surprise, un goûter offert par ces dames. Malheureusement, un vent violent et froid s'est levé écourtant la pause.

Merci encore à Michèle, Pascale et Nicole qui se sont décarcassées pour que cette journée soit une réussite, et elle le fut.

Chapeau les filles !...